bpv_659134 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
190.00 €
Menge
In den Warenkorb

Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 218-220
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 24 mm
Stempelstellung : 1 h.
Gewicht : 12,72 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Monnaie frappée sur un flan court, une partie de la légende est donc illisible. Monnaie avec de très jolis détails au droit comme au revers. Patine grise
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Legende des Averses AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
Übersetzung der Vorderseite Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle au style d’Émèse debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Übersetzung der Rückseite (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Kommentare
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur d’Emèse, voire à l’atelier d’Emèse, pour trois raisons. Ce style de revers est celui de l’émission à l’Adventus (Prieur 253), unique par sa représentation et par la couronne radiée. Il semble logique que la bataille décisive ayant été livrée devant Emèse, la frappe y ait été initiée pour payer les troupes : où mieux qu’à Emèse ? Au final, le style du graveur est proche des Caracalla pour Emèse. Accessoirement, le métal de ces séries (Prieur 249/253) semble bien meilleur que la moyenne des autres frappes ; les frappes d’Elagabal se terminant en cuivre légèrement billoné, on peut supposer que les meilleurs alliages se placent au début du règne.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers. Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés.
Although classified for convenience in Antioch, this type has been attributed to the Emese engraver, or even to the Emese workshop, for three reasons. This reverse style is that of the Adventus issue (Prieur 253), unique in its representation and in the radiated crown. It seems logical that the decisive battle having been fought in front of Emesa, the strike was initiated there to pay the troops: where better than in Emesa? In the end, the style of the engraver is close to Caracalla for Emèse. Incidentally, the metal of these series (Prieur 249/253) seems much better than the average of the other strikes; the strikes of Elagabal ending in slightly billonated copper, we can assume that the best alloys are placed at the beginning of the reign.
Elagabal's issues are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, by style more generally when this is not the case. There are around thirty reverse engravers and less than ten legal engravers..
The question of whether the workshops of Caracalla, still in production under Macrinus, were preserved or if all the engravers were grouped together in Antioch is not resolved, due to the lack of an analysis of the die connections.. We nevertheless believe that this was the case, if only by the systematic presence of Delta Eta in the reverse field.. All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulship, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the latter's first consulship. Judging by certain issues, the strikes certainly end, in a complete degeneration of the law and style, around 220, in any case before the third consulate.
We note that the sigma are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, nineteen examples are now listed
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers. Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés.
Although classified for convenience in Antioch, this type has been attributed to the Emese engraver, or even to the Emese workshop, for three reasons. This reverse style is that of the Adventus issue (Prieur 253), unique in its representation and in the radiated crown. It seems logical that the decisive battle having been fought in front of Emesa, the strike was initiated there to pay the troops: where better than in Emesa? In the end, the style of the engraver is close to Caracalla for Emèse. Incidentally, the metal of these series (Prieur 249/253) seems much better than the average of the other strikes; the strikes of Elagabal ending in slightly billonated copper, we can assume that the best alloys are placed at the beginning of the reign.
Elagabal's issues are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, by style more generally when this is not the case. There are around thirty reverse engravers and less than ten legal engravers..
The question of whether the workshops of Caracalla, still in production under Macrinus, were preserved or if all the engravers were grouped together in Antioch is not resolved, due to the lack of an analysis of the die connections.. We nevertheless believe that this was the case, if only by the systematic presence of Delta Eta in the reverse field.. All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulship, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the latter's first consulship. Judging by certain issues, the strikes certainly end, in a complete degeneration of the law and style, around 220, in any case before the third consulate.
We note that the sigma are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, nineteen examples are now listed