bpv_154060 - PHILIPPUS II Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2014)
Preis : 190.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 248
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 28,00 mm
Stempelstellung : 11 h.
Gewicht : 12,35 g.
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Pas d’usure sauf très légèrement sur la tempe et le ventre de l’aigle, bon centrage et frappe franche
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0403_015 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré, drapé, peut-être cuirassé de Philippe II auguste à droite, sans ptéryges à l’épaule mais une sorte de coque lisse (l’épaule elle-même ?),vu de trois quarts en avant (A0*1).
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Kommentare
A noter que la correction de la description de ce type dans le Prieur signalée par Richard McAlee est pertinente : l’épaule ronde sans ptéryges indique qu’il n’y a pas de cuirasse sous le drapé. On trouve un tel cas particulier dans les émissions de son père et on peut supposer ces émissions dédiées à un dieu particulier pour qui les attributs militaires étaient proscrits.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, en musées Jérusalem ex Capharnaum et ANS.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, en musées Jérusalem ex Capharnaum et ANS.