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fme_872975 - KARL X Médaille du monument aux martyrs de Quiberon

KARL X Médaille du monument aux martyrs de Quiberon SS
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2024)
Preis : 65.00 €
Type : Médaille du monument aux martyrs de Quiberon
Datum: n.d.
Name der Münzstätte / Stadt : 56 - Quiberon
Metall : Bronze
Durchmesser : 50,5 mm
Stempelstellung : 12 h.
Graveur DEPAULIS Alexis-Joseph (1790-1867) / CAQUÉ Armand Auguste (1795-1881)
Gewicht : 54,64 g.
Rand lisse
Punze : sans poinçon
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Médaille ayant été nettoyée, présentant des coups et rayures, notamment sur la tranche

Vorderseite


Titulatur der Vorderseite CAROLVS X FRANC - ET NAV REX.
Beschreibung Vorderseite Tête à gauche de Charles X, signé : DEPAULIS. F. / DE PUYMAURIN NUM. PRAEF..

Rückseite


Titulatur der Rückseite PRO. DEO. PRO. REGE. PRO. PATRIA // À L’EXERGUE : AD. QVIBERONEM NEFARIE / TRVCIDATI. / ANN. MDCCLXXXXV.
Beschreibung Rückseite L’Église et la France de part et d'autre du monument à la mémoire des soldats exécutés en 1795.

Kommentare


Médaille conservée dans un écrin en cuir vert.
Le débarquement des émigrés à Quiberon commença le 23 juin 1795 et fut définitivement repoussé le 21 juillet 1795. Organisé afin de prêter main-forte à la Chouannerie et à l'armée catholique et royale en Vendée, il espérait soulever tout l'Ouest de la France afin de mettre fin à la Révolution française et de permettre le retour de la monarchie. Cette opération militaire de contre-révolution eut un grand retentissement, et porta un coup funeste au parti royaliste.

Au total 2 662 émigrés, 5 000 Chouans et 5 000 civils ont été capturés par les Républicains. Selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main devaient être exécutés. Cependant Hoche parvint à obtenir de la Convention nationale la grâce des Chouans. Les civils, vieillards, femmes et enfants furent rapidement relâchés. 4 929 prisonniers furent interrogés, 2 000 Chouans furent relâchés en échange d'une rançon et 3 180 autres furent acquittés ou condamnés à des peines de prisons.
400 prisonniers périrent cependant dans les prisons ou les hôpitaux, des suites de leurs blessures ou par les maladies.
Le sort des émigrés fut plus sévère, 757 émigrés furent condamnés à mort, dont Charles de Sombreuil, cependant la peine ne fut pas appliquée pour 3 hommes et 6 autres parvinrent à s'évader, 748 prisonniers furent effectivement exécutés. 80 autres prisonniers furent condamnés à des peines d'emprisonnement, les autres furent acquittés.
Parmi les 748 prisonniers fusillés, se trouvait 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 Chouans.
222 prisonniers furent fusillés à Auray, 259 à Vannes et 167 à Quiberon.
6 332 chouans et émigrés avaient été faits prisonniers ainsi que des membres de leurs familles. Lazare Hoche aurait promis verbalement que les royalistes seraient considérés comme prisonniers de guerre. Cette promesse ne fut pas tenue. Les femmes et les enfants furent libérés quelques jours après la bataille, mais les soldats furent mis en accusation par le commissaire Jean-Lambert Tallien. Charles de Virot, marquis de Sombreuil et 750 de ses compagnons furent jugés par des commissions militaires et fusillés à Auray, les chefs dont Sombreuil et Mgr de Hercé à Vannes dans le jardin de la Garenne (d'autres à la Pointe des Émigrés). 430 étaient nobles : beaucoup d'entre eux avaient servi dans la marine de Louis XVI.
À l'endroit des exécutions, un pré le long du marais de Kerzo en Brech sur la rive ouest du Loch en amont d'Auray, appelé depuis le Champ des martyrs, leurs dépouilles demeurèrent enfouies sur place jusqu'en 1814. En 1829, on édifia une chapelle expiatoire en forme de temple. Les ossements exhumés sont aujourd'hui conservés dans le mémorial construit sur le domaine de la Chartreuse d'Auray.
La Chartreuse d'Auray conserve la liste gravée en hâte et un caveau contenant les restes de 952 prisonniers de l'armée royale passés par les armes du 1er au 25 août 1795 après la défaite du débarquement de Quiberon..
Medal preserved in a green leather case.
The landing of the emigrants at Quiberon began on June 23, 1795 and was definitively postponed on July 21, 1795.. Organized to lend a hand to the Chouannerie and the Catholic and royal army in Vendée, it hoped to raise the whole of Western France in order to put an end to the French Revolution and allow the return of the monarchy.. This counter-revolutionary military operation had a great impact and dealt a fatal blow to the royalist party..

In total, 2,662 emigrants, 5,000 Chouans and 5,000 civilians were captured by the Republicans.. According to the republican laws in force, royalist prisoners taken with weapons in hand were to be executed.. However, Hoche managed to obtain a pardon for the Chouans from the National Convention.. The civilians, old people, women and children were quickly released.. 4,929 prisoners were interrogated, 2,000 Chouans were released in exchange for a ransom and 3,180 others were acquitted or sentenced to prison terms..
However, 400 prisoners died in prisons or hospitals, from their injuries or from disease..
The fate of the emigrants was more severe, 757 emigrants were sentenced to death, including Charles de Sombreuil, however the sentence was not carried out for 3 men and 6 others managed to escape, 748 prisoners were actually executed. 80 other prisoners were sentenced to prison terms, the rest were acquitted..
Among the 748 prisoners shot were 627 émigrés or clergymen and 121 Chouans..
222 prisoners were shot in Auray, 259 in Vannes and 167 in Quiberon.
6,332 Chouans and emigrants were taken prisoner, along with members of their families.. Lazare Hoche is said to have verbally promised that the royalists would be considered prisoners of war.. This promise was not kept.. The women and children were released a few days after the battle, but the soldiers were indicted by Commissioner Jean-Lambert Tallien. Charles de Virot, Marquis of Sombreuil and 750 of his companions were tried by military commissions and shot in Auray, the leaders including Sombreuil and Mgr de Hercé in Vannes in the Garenne garden (others at Pointe des Émigrés). 430 were noble: many of them had served in the navy of Louis XVI.
At the place of the executions, a meadow along the Kerzo en Brech marsh on the west bank of the Loch upstream from Auray, since called the Field of Martyrs, their remains remained buried there until 1814. In 1829, an expiatory chapel was built in the form of a temple. The exhumed bones are now preserved in the memorial built on the grounds of the Chartreuse d'Auray.
The Chartreuse d'Auray preserves the hastily engraved list and a vault containing the remains of 952 prisoners of the royal army who were shot from 1 to 25 August 1795 after the defeat of the Quiberon landing..

Historischer Hintergrund


KARL X

(16.09.1824-02.08.1830)

Karl X., Enkel Ludwigs XV. und jüngerer Bruder Ludwigs XVI., ist als Comte d'Artois bekannt. Er trat am 16. September 1824 die Nachfolge Ludwigs XVIII. an. Seine Herrschaft beginnt mit liberalen Maßnahmen ohne Folgemaßnahmen. Karl X. ist der letzte König, der am 29. Mai 1825 in Reims gekrönt wurde. Er überlässt die Regierung Villèle, die reaktionäre Maßnahmen wie das Gesetz über eine Entschädigung für Auswanderer in Höhe von einer Milliarde Goldfranken oder die Entlassung der Nationalgarde ergreift. Trotz der Auflösung der Kammer im Jahr 1821 verstärkte sich die liberale Opposition, und im Januar 1828 wurde Villèle durch Martignac ersetzt, der zu beschwichtigen versuchte. Martignac wurde im August 1829 schnell entlassen und durch einen Vertreter der Ultras, Polignac, ersetzt. Der König löst die Kammer am 16. Mai 1830 auf, doch die im Juli gewählte neue Kammer verfügt erneut über eine liberale Mehrheit. Anschließend erlässt Karl. Dies führt zur Revolution vom 27./29. Juli, besser bekannt als „Trois Glorieuses“.. Am 2. August 1830 dankte Karl X. zugunsten seines Enkels Heinrich V. ab, nachdem er Louis-Philippe zum Generalleutnant des Königreichs ernannt hatte.

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