E-auction 159-96783 - bpv_154332 - TRAIANUS DECIUS Tétradrachme syro-phénicien
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KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
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Schätzung : | 140 € |
Preis : | 31 € |
Höchstgebot : | 32 € |
Verkaufsende : | 02 Mai 2016 15:18:30 |
Bieter : | 6 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 249
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 28 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 10,40 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Pas de trace de circulation, il y a même des restes de surface d’origine mais toute la surface est piquée
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0500_014 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré, drapé et cuirassé de Trajan Dèce à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Legende des Averses AUTOK K GAI ME KUIN DEKKIOS SEB.
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Caius Messius Quintus Dèce auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite S C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche sur une palme, les ailes déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC EX OUSIAS.
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Kommentare
Les premières émissions de Trajan Dèce se définissent par la légende sans le nom de Trajan ; nous savons que prendre ce surnom fut l’un des premiers actes officiels de Dèce, une fois celui-ci arrivé à Rome, et il faut en déduire que tout ce qui fut frappé sans la mention Trajan est antérieur à cette décision.
Compte tenu de l’importance relative des frappes, on peut penser qu’Antioche, en tous cas les autorités provinciales, firent immédiatement allégeance au nouvel empereur dès sa proclamation et le décès des deux Philippe.
On remarque à ce propos la disparition immédiate de l’exergue ANTIOXIA et le retour à la palme, l’usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
La structure de cette première émission témoigne aussi d’une confusion certaine. La presque totalité des types sont extrêmement rares, on découvre une cinquième officine, qui n’est pas connue sous Philippe, mais on ne connaît aucune pièce pour les 2e et 3e officine, un aigle à gauche avec tête et queue à droite fait son apparition, On trouve même une variante d’orthographe (un seul K à Dekkioc) qui deviendra ensuite la norme.
À propos des officines, il faut noter que la plupart des frappes ne portent pas de point d’officine, ce qui renforce l’hypothèse d’une série pour Philippe sans points d’officine restant à identifier.
Il est certain que le temps fera apparaître de nouveaux types qui viendront compléter cette série particulièrement difficile.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, plusieurs en musées : deux à Jérusalem, un à Paris (Fonds Général 828), à Yale (Trouvaille de Doura I, 385), au Hunterian (n° 322), à l’ANS et à Berne (ex collection Righetti).
Compte tenu de l’importance relative des frappes, on peut penser qu’Antioche, en tous cas les autorités provinciales, firent immédiatement allégeance au nouvel empereur dès sa proclamation et le décès des deux Philippe.
On remarque à ce propos la disparition immédiate de l’exergue ANTIOXIA et le retour à la palme, l’usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
La structure de cette première émission témoigne aussi d’une confusion certaine. La presque totalité des types sont extrêmement rares, on découvre une cinquième officine, qui n’est pas connue sous Philippe, mais on ne connaît aucune pièce pour les 2e et 3e officine, un aigle à gauche avec tête et queue à droite fait son apparition, On trouve même une variante d’orthographe (un seul K à Dekkioc) qui deviendra ensuite la norme.
À propos des officines, il faut noter que la plupart des frappes ne portent pas de point d’officine, ce qui renforce l’hypothèse d’une série pour Philippe sans points d’officine restant à identifier.
Il est certain que le temps fera apparaître de nouveaux types qui viendront compléter cette série particulièrement difficile.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, plusieurs en musées : deux à Jérusalem, un à Paris (Fonds Général 828), à Yale (Trouvaille de Doura I, 385), au Hunterian (n° 322), à l’ANS et à Berne (ex collection Righetti).