fco_318734 - TOGO - FRANZÖSISCHE MANDAT 2 Francs, poids léger - Essai de frappe de 2 Francs Morlon - 8 grammes 1925 Paris
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Preis : 950.00 €
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Type : 2 Francs, poids léger - Essai de frappe de 2 Francs Morlon - 8 grammes
Datum: 1925
Name der Münzstätte / Stadt : Paris
Metall : Bronze-Aluminium
Durchmesser : 27,19 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 8,02 g.
Rand striée
Seltenheitsgrad : R3
Slab

PCGS : 65
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Exemplaire neuf, sous coque PCGS
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la Collection Michel
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite RÉPUBLIQUE - FRANÇAISE / 1925.
Beschreibung Vorderseite Marianne à gauche, portant le bonnet phrygien et couronnée de lauriers.
Rückseite
Titulatur der Rückseite .TERRITOIRES . SOUS . MANDAT . DE . LA . FRANCE. / TOGO / 2 - FR..
Beschreibung Rückseite trois palmes dressées liées par un ruban.
Kommentare
Le problème de cette frappe, apparemment standard et ne portant pas la mention essai, est son poids, beaucoup trop léger et similaire à celui de la 2 francs Morlon. Si l’on remarque cette correspondance avec la Morlon, qui sera émise quatre ans plus tard, et que l’on constate l’existence de frappes de poids réglés sur les Morlon pour des 1 franc et 50 centimes de ce modèle, il n’est guère douteux que nous sommes en face des essais de flan de la série Morlon.
Toute la série de ces frappes pour le Togo et le Cameroun des collections Pierre et Michel ont en commun une caractéristique : les états de conservation. En effet, ces monnaies, que leurs poids soient au standard de l’émission coloniale ou sur l’étalon des Morlon, sont absolument neuves et leurs seules imperfections proviennent de manipulations, même pas de chocs entre des monnaies mais des traces de doigts. L’absence de ces petits chocs produits soit par la chute des monnaies tombant dans des bacs après frappe ou par les manipulations en sacs est totale. On pourrait donc même penser que les frappes ont été faites hors circuit industriel. Or, pour ces types, les exemplaires connus, dans le meilleur des cas et les plus belles collections, sont des exemplaires en petits superbes, la circulation en Afrique n’étant manifestement pas une sinécure pour monnaies et rien n’ayant été conservé hors circulation, en métropole.
Les exemplaires des collections Pierre et Michel ne peuvent pas être des prélèvements avant envois en Afrique : nous n’avons jamais vu de tels prélèvements, sur plusieurs millésimes différents, plusieurs valeurs faciales différentes, deux pays différents, être ainsi conservés. Autre remarque, les coins utilisés ne sont pas neufs et viennent d’être repolis : on voit le plus souvent des stries de polissage dans les champs et les reliefs sont uniformément mats sur des champs miroir ; un prélèvement se serait plutôt fait en début de production, donc avec des coins neufs, plus ou moins uniformément brillants.
On a donc tout lieu de penser que la frappe de ces exemplaires s’est faite complètement en dehors de la production standard, et après celle-ci puisque avec des coins repolis, donc probablement en 1926/1927.
Pourquoi ? Manifestement, quand on regarde les poids, le métal, les diamètres, l’époque, la seule hypothèse viable est de considérer ces monnaies comme des essais de frappe de la série Morlon. Cela explique surtout pourquoi ces exemplaires ont été conservés, sont neufs, frappés hors circuit industriel, et présentent ces variations de poids.
The problem with this strike, apparently standard and not bearing the test mark, is its weight, much too light and similar to that of the 2 francs Morlon. If we note this correspondence with the Morlon, which will be issued four years later, and if we note the existence of strikes of weights adjusted on the Morlon for 1 franc and 50 centimes of this model, there is little doubt that we are facing the flan tests of the Morlon series.
The entire series of these strikes for Togo and Cameroon from the Pierre and Michel collections have one characteristic in common: the states of conservation. In fact, these coins, whether their weights are at the standard of the colonial issue or on the Morlon standard, are absolutely new and their only imperfections come from handling, not even from shocks between coins but from fingerprints.. The absence of these small shocks produced either by the fall of coins falling into bins after striking or by handling in bags is total.. We could therefore even think that the strikes were made outside the industrial circuit.. Now, for these types, the known examples, in the best cases and the most beautiful collections, are small superb examples, circulation in Africa clearly not being a sinecure for coins and nothing having been preserved outside circulation, in mainland France..
The examples in the Pierre and Michel collections cannot be samples taken before being sent to Africa: we have never seen such samples, from several different vintages, several different face values, two different countries, being preserved in this way.. Another note, the corners used are not new and have just been repolished: we most often see polishing streaks in the fields and the reliefs are uniformly matt on mirror fields; a sample would rather have been taken at the start of production, therefore with new corners, more or less uniformly shiny.
We therefore have every reason to believe that the striking of these examples was done completely outside of standard production, and after it since with repolished dies, therefore probably in 1926/1927.
Why? Obviously, when we look at the weights, the metal, the diameters, the period, the only viable hypothesis is to consider these coins as test strikes of the Morlon series.. This mainly explains why these examples have been preserved, are new, struck outside the industrial circuit, and present these variations in weight.
Toute la série de ces frappes pour le Togo et le Cameroun des collections Pierre et Michel ont en commun une caractéristique : les états de conservation. En effet, ces monnaies, que leurs poids soient au standard de l’émission coloniale ou sur l’étalon des Morlon, sont absolument neuves et leurs seules imperfections proviennent de manipulations, même pas de chocs entre des monnaies mais des traces de doigts. L’absence de ces petits chocs produits soit par la chute des monnaies tombant dans des bacs après frappe ou par les manipulations en sacs est totale. On pourrait donc même penser que les frappes ont été faites hors circuit industriel. Or, pour ces types, les exemplaires connus, dans le meilleur des cas et les plus belles collections, sont des exemplaires en petits superbes, la circulation en Afrique n’étant manifestement pas une sinécure pour monnaies et rien n’ayant été conservé hors circulation, en métropole.
Les exemplaires des collections Pierre et Michel ne peuvent pas être des prélèvements avant envois en Afrique : nous n’avons jamais vu de tels prélèvements, sur plusieurs millésimes différents, plusieurs valeurs faciales différentes, deux pays différents, être ainsi conservés. Autre remarque, les coins utilisés ne sont pas neufs et viennent d’être repolis : on voit le plus souvent des stries de polissage dans les champs et les reliefs sont uniformément mats sur des champs miroir ; un prélèvement se serait plutôt fait en début de production, donc avec des coins neufs, plus ou moins uniformément brillants.
On a donc tout lieu de penser que la frappe de ces exemplaires s’est faite complètement en dehors de la production standard, et après celle-ci puisque avec des coins repolis, donc probablement en 1926/1927.
Pourquoi ? Manifestement, quand on regarde les poids, le métal, les diamètres, l’époque, la seule hypothèse viable est de considérer ces monnaies comme des essais de frappe de la série Morlon. Cela explique surtout pourquoi ces exemplaires ont été conservés, sont neufs, frappés hors circuit industriel, et présentent ces variations de poids.
The problem with this strike, apparently standard and not bearing the test mark, is its weight, much too light and similar to that of the 2 francs Morlon. If we note this correspondence with the Morlon, which will be issued four years later, and if we note the existence of strikes of weights adjusted on the Morlon for 1 franc and 50 centimes of this model, there is little doubt that we are facing the flan tests of the Morlon series.
The entire series of these strikes for Togo and Cameroon from the Pierre and Michel collections have one characteristic in common: the states of conservation. In fact, these coins, whether their weights are at the standard of the colonial issue or on the Morlon standard, are absolutely new and their only imperfections come from handling, not even from shocks between coins but from fingerprints.. The absence of these small shocks produced either by the fall of coins falling into bins after striking or by handling in bags is total.. We could therefore even think that the strikes were made outside the industrial circuit.. Now, for these types, the known examples, in the best cases and the most beautiful collections, are small superb examples, circulation in Africa clearly not being a sinecure for coins and nothing having been preserved outside circulation, in mainland France..
The examples in the Pierre and Michel collections cannot be samples taken before being sent to Africa: we have never seen such samples, from several different vintages, several different face values, two different countries, being preserved in this way.. Another note, the corners used are not new and have just been repolished: we most often see polishing streaks in the fields and the reliefs are uniformly matt on mirror fields; a sample would rather have been taken at the start of production, therefore with new corners, more or less uniformly shiny.
We therefore have every reason to believe that the striking of these examples was done completely outside of standard production, and after it since with repolished dies, therefore probably in 1926/1927.
Why? Obviously, when we look at the weights, the metal, the diameters, the period, the only viable hypothesis is to consider these coins as test strikes of the Morlon series.. This mainly explains why these examples have been preserved, are new, struck outside the industrial circuit, and present these variations in weight.







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