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locc23068 - The handbook of Roman imperial coins VAN METER David

The handbook of Roman imperial coins VAN METER David
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2022)
Preis : 35.00 €
Autor : VAN METER David
Verleger : LAURION Numismatics
Zustand des Buches : Livre d'occasion est bon état de conservation
Sprache : anglais
Beschreibung : Nashua 1991, broché, 21,5x28, 338 pages, 8160 types référencés, 1008 monnaies illustrées, introduction à la numismatique romaine, tableaux, index, (en langue anglaise).
Gewicht : 580 g.

Artikel


David Van Meter, The Handbook of Roman Imperial Coins, A Complete Guide to the History, Types and Values of Roman Imperial Coinage, A Catalog of all Major Types issued from 27 B.C. through 498 A.D., Utica, 2000, broché, 21,5x28, 338 pages, 8.160 types references, 1.008 monnaies illustrées, Prix : 245 francs

Nous avons longtemps différé la publication du compte-rendu de cet ouvrage pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ce livre n'est pas réellement nouveau puisque il fut publié pour la première fois en 1991 par David Van Meter et pratiquement immédiatement épuisé ! Ensuite, ce n'est pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains, en particulier les débutants, car il est en anglais ; bien entendu, ce n'est pas un défaut incontournable, mais son utilisation peut sembler moins aisée que celle de l'ouvrage de David R. Sear, Roman Coins and their Values. Pourquoi donc présenter un mode d'emploi d'un ouvrage qui semble moins bien que la Référence, elle aussi anglo-saxonne ?
Parce que cet ouvrage présente plusieurs avantages pour les collectionneurs qui feront l'effort de dépasser leur antipathie pour la langue de Shakespeare, plutôt ici celle de Mark Twain. Tout d'abord, cet ouvrage est une véritable mine de renseignements sur le monnayage impérial, ensuite, son prix est vraiment imbattable, 245 francs pour plus de 8.000 monnaies décrites. Le but de cette recension sera donc de vous faciliter l'accès à ce livre parfois déroutant, quelquefois rugueux, mais tellement enrichissant !

L'auteur a pris le parti de découper l'ouvrage en deux grandes parties inégales, mais indissociables. La première partie est consacrée à la compréhension des monnaies romaines et la seconde au monnayage lui-même. L'ensemble de l'ouvrage est divisé en dix-neuf chapitres, complété par un index général.

Aucune place n'est perdue sur les 334 pages de l'ouvrage. L'auteur a même placé son introduction sur une page de gauche, ce qui est très rare en matière d'édition ! Donc pas de place perdue et le premier chapitre, " pour commencer à comprendre les monnaies romaines ", débute dès la page 1 de l'ouvrage. Ce chapitre (p. 1-9), très ramassé, survole rapidement les limites chronologiques du monnayage romain compris, en ce qui concerne cet ouvrage, entre Auguste et la mort de Zénon. Cette section, sans l'aborder réellement car l'ouvrage est consacré au monnayage impérial, évoque aussi les monnaies coloniales romaines de langue latine ou de langue grecque qui furent frappées entre les colonnes d'Hercule et les confins de la Mésopotamie romaine sur les bords de l'Euphrate. Une partie importante de ce chapitre est consacré à la fabrication des monnaies romaines et aux différents ateliers impériaux. Le chapitre est bien charpenté et documenté, mais il y manque un peu d'iconographie qui en aurait rendu la lecture plus aérée. Une annexe vient compléter cette section avec la liste des ateliers ainsi qu'une explication de la lecture du revers d'une monnaie romaine.

Le second chapitre (p. 10-19) est consacré aux différentes dénominations monétaires qui ont circulé dans l'Empire Romain entre le premier siècle avant J.-C. et le cinquième siècle de notre ère. La présentation est claire et simple, voire un peu schématique pour le troisième siècle et la plus grande partie du Bas-Empire, mais ce n'est pas la partie la plus facile. Deux tableaux avec de nombreuses illustrations viennent compléter les explications.

Le troisième chapitre est dédié à l'utilisation des monnaies romaines (p. 20-22) avec l'émission du monnayage, la diffusion de ce monnayage ainsi que la circulation des espèces dans l'Empire.

Le quatrième chapitre est réservé à l'étude iconographique avec les portraits des droits et la grande variété des revers (p. 23-31). L'auteur accentue sa démonstration sur l'importance du portrait sur les monnaies romaines comme moyen de propagande irremplaçable à l'époque. Il ne néglige pas pour autant l'étude des revers et établit une classification des grands types qui forment là aussi un élément important de la diffusion de la propagande impériale par les divinités, les évènements militaires ou religieux, les monuments publics se référant à l'évergétisme impérial, de l'image même de l'empereur de son vivant ou après sa mort et sa déification, sans oublier la famille impériale qui entoure le Prince. Le revers est avant tout un moyen extraordinaire à une époque où n'existe ni télévision, ni journaux, de livrer au public, le peuple, une gigantesque bande dessinée métallique qui met en relief les principaux évènements du règne et la gloire de l'empereur et parfois, s'il règne assez longtemps, son programme politique ou religieux ou ses voyages.

Le cinquième chapitre est un petit dictionnaire des inscriptions ou types monétaires rencontrés sur le monnayage (p. 33-41) d'ADLOCVTIO à Vulcain. Cette partie est complétée par le sixième chapitre avec les titulatures des empereurs, impératrices, césars et co-empereurs entre Auguste et Zénon (p. 42-46).

Le septième chapitre a pour sujet, très important, la datation des monnaies romaines, comprises entre Auguste et Carin avec l'indication de la puissance tribunitienne, du consulat, des salutations impériales, du grand pontificat ou encore de l'attribution du titre de père de la patrie (p. 47-54).

Ces introductions se rencontrent aussi dans la plupart des autres ouvrages généralistes avec plus ou moins de bonheur mais le huitième chapitre est complètement novateur. Il est consacré à l'évaluation de l'état de conservation et à la détermination de la valeur d'une monnaie (p. 54-57). Outre la description des états de conservation en suivant une échelle européenne d'évaluation plutôt qu'américaine, l'auteur étudie les ravages du temps sur nos monnaies romaines et établit une échelle afin de pouvoir les apprécier à leur juste prix : état du coin, du flan, la qualité de fabrication et la vigueur de la frappe, la durée de circulation, la méthode d'enfouissement avec les divers avatars des monnaies découvertes en trésors, enfin la façon dont la pièce est conservée depuis sa redécouverte, sans oublier le nettoyage ou la patine et le fait qu'une pièce ait été montée ou portée en bijou.

Vous devrez absolument mettre un signet page 57 car c'est à cet endroit que vous trouverez le tableau d'évaluation des monnaies, classées selon une échelle comprise entre VB1 (1 à 100$) à VB6 (plus de 10.000$). En effet, vous ne trouverez pas de cotes pour trois états de conservation, mais seulement une échelle d'évaluation, parfois imprécise pour les deux premiers (VB1 et VB2), mais malgré tout réaliste et utile surtout à partir du troisième (VB3 à VB6).
Ainsi se termine la première partie de l'ouvrage, réservée en fait aux introductions, mais qu'il faudra avoir absolument parcouru si vous voulez exploiter le " Van Meter ".

La table des abréviations se trouve à la page 58 ainsi qu'une liste d'abréviations des ouvrages utilisés dans le corps du livre.

Le neuvième chapitre, le premier du catalogue, est réservé au monnayage des douze Césars (p. 59-114). Une introduction vient éclairer le chapitre et donner son plan, facile à suivre, pour cette période répartie entre les Julio-Claudiens depuis Jules César jusqu'à la mort de Néron, les empereurs de la guerre civile de 68-69 Galba, Othon et Vitellius, enfin la dynastie des Flaviens avec Vespasien, Titus et Domitien. Chaque règne est introduit par une histoire succincte de l'empereur et de son monnayage. Le classement retenu par Van Meter s'articule autour des métaux : or, argent et bronze (AE). Les pièces de la famille ou posthumes de l'empereur sont réunies sous chaque règne et non pas individualisées comme dans le " Roman Coins ". La numérotation des pièces n'est pas continue, mais limitée à chaque règne.

Le dixième chapitre est consacré aux monnayage des Antonins ou empereurs adoptifs entre Nerva et Commode (p. 115-169). Un nombre très important de pièces peut être décrit grâce au recours à des listes d'abréviations des légendes de droit déjà utilisées par le RIC, BMC ou Sear.

Le onzième chapitre, est réservé à la guerre civile de 193-197 qui secoua l'Empire romain (p. 171-178). Ce chapitre se justifie mal, sinon pour coller avec les classements des ouvrages anglo-saxons déjà cités, à savoir RIC et BMC. Il comprend les monnayages de Pertinax, Dide Julien, Pescennius Niger, Clodius Albinus (Albin) et le début du règne de Septime-Sévère.

Le douzième chapitre est consacré au monnayage de la dynastie des Sévères et nous retrouvons Septime Sévère en 197 avec Julia Domna, Caracalla, Géta jusqu'à Alexandre Sévère (p. 179-215).

Le treizième chapitre traite du monnayage compris entre Maximin Thrace et Julien de Pannonie (p. 216-265). Les empereurs se succèdent très rapidement et le monnayage est moins varié. Ce monnayage est le vibrant témoignage de la crise que l'Empire romain traverse dans cette seconde moitié du IIIe siècle. L'auteur ne distingue que les légendes de revers sans s'occuper de la répartition par ateliers dont on commence à rencontrer les marques à l'exergue ou dans le champ des revers des antoniniens ou aureliani en particulier.

Le quatorzième chapitre intéressera plus particulièrement les français, allemands et anglais, puisqu'il est consacré à l'Empire gaulois avec Postume, Lélien, Marius, Victorin, les Tétrici et les empereurs britannique de Carausius et d'Allectus (p. 266-273).

Le quinzième chapitre est réservé au monnayage de la Tétrarchie entre Dioclétien et Martinien (p. 274-287). Cette section est complétée par le seizième chapitre consacré à la dynastie constantinienne, de Constantin Ier à la mort de Jovien (p. 288-305).

Les trois derniers chapitres sont consacrés aux dynasties valentiniennes et théodosiennes, tout d'abord entre 364 et 395 avec le chapitre dix-sept (p. 306-314), suivi par l'étude du monnayage des empereurs d'Occident entre Honorius et Romulus Augustule (p. 315-323) et complété par le catalogue des monnaies de l'empire d'Orient entre Arcadius et Zénon (p. 324-331).

Un index des personnages vient clore la description de cet ouvrage (p. 332-334), très riche, à ne pas mettre entre toutes les mains, mais à un prix imbattable. C'est déjà un succès de librairie dans sa catégorie avec plus de cinquante exemplaires vendus. A consulter absolument !

Laurent Schmitt
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