E-auction 143-82536 - bpv_310874 - PHILIPPUS II Tétradrachme syro-phénicien
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KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
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| Schätzung : | 190 € |
| Preis : | 57 € |
| Höchstgebot : | 61 € |
| Verkaufsende : | 11 Januar 2016 15:09:00 |
| Bieter : | 12 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 248
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 27,00 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 12,16 g.
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Pas d’usure mais traces de corrosion au revers sur l’aigle
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0403_008 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré et drapé de Philippe II auguste à droite, épaule ronde, vu de trois quarts en avant.
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Kommentare
A noter que la correction de la description de ce type dans le Prieur signalée par Richard McAlee est pertinente : l’épaule ronde sans ptéryges indique qu’il n’y a pas de cuirasse sous le drapé. On trouve un tel cas particulier dans les émissions de son père et on peut supposer ces émissions dédiées à un dieu particulier pour qui les attributs militaires étaient proscrits.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, en musées Jérusalem ex Capharnaum et ANS.
Note that the correction of the description of this type in the Prior reported by Richard McAlee is relevant: the round shoulder without pteryges indicates that there is no armor under the drapery. Such a special case is found in his father's issues and we can assume that these issues were dedicated to a particular god for whom military attributes were prohibited..
As soon as Philip II was proclaimed Augustus, he still used his father's titles on the reverse but also adopted his title by right.. Beginner collectors have difficulty distinguishing the father from the son; the rule is simple: the father always has a wrinkle across his forehead, the son always has a smooth forehead..
The evolution of the portraits of Philip II during the 3rd consulate goes from the bareheaded Caesar, on the right or on the left, to the whole range of military busts, laureates or radiates, with the title of Augustus.
It should be noted that no laureate bust is known with the title of Caesar, while radiates and laureates are also distributed with the title of Augustus.. We can deduce that the laureate head is indisputably linked to the Augusti, and the bare head to the Caesars, while the radiate crown has no political specificity..
When approaching the strikes of the 3rd consulate, we notice the complete absence of strikes dated from the second consulate, although the second consulate of Philip and his family undoubtedly existed in Rome, including on monetary issues.. Was the minting interrupted or was the calculation different in Antioch than in Rome? We are leaning towards the second solution, for two reasons..
First of all, stylistic continuity: for both the backhands and the forehands, there is no break, whereas one could have assumed a certain standardization after an interruption in the strokes. Furthermore, this will actually occur for the strikes dated from the fourth consulate with a unique eagle style, followed at the end by an even more striking novelty, the introduction of offices indicated on the coins..
Then, in Antioch there are many dated strikes from a fourth consulate of Philip the Arab, of which we find no trace in Rome.. It is extremely regrettable that the little information we have on the Senate of Antioch is much later (4th and 5th century) because the issues of tetradrachms suggest that not only did the Senate of Antioch demonstrate its independence from Rome by minting money with the title “SC / ANTIOXIA” but also that it had its own imperial computus under Philip..
The appearance of this exergue and the disappearance of the palm are characteristic of the 3rd and 4th consulate but the styles of the eagles will not become standardized until the 4th.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, twenty examples are now listed for this type, in Jerusalem museums ex Capharnaum and ANS
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, en musées Jérusalem ex Capharnaum et ANS.
Note that the correction of the description of this type in the Prior reported by Richard McAlee is relevant: the round shoulder without pteryges indicates that there is no armor under the drapery. Such a special case is found in his father's issues and we can assume that these issues were dedicated to a particular god for whom military attributes were prohibited..
As soon as Philip II was proclaimed Augustus, he still used his father's titles on the reverse but also adopted his title by right.. Beginner collectors have difficulty distinguishing the father from the son; the rule is simple: the father always has a wrinkle across his forehead, the son always has a smooth forehead..
The evolution of the portraits of Philip II during the 3rd consulate goes from the bareheaded Caesar, on the right or on the left, to the whole range of military busts, laureates or radiates, with the title of Augustus.
It should be noted that no laureate bust is known with the title of Caesar, while radiates and laureates are also distributed with the title of Augustus.. We can deduce that the laureate head is indisputably linked to the Augusti, and the bare head to the Caesars, while the radiate crown has no political specificity..
When approaching the strikes of the 3rd consulate, we notice the complete absence of strikes dated from the second consulate, although the second consulate of Philip and his family undoubtedly existed in Rome, including on monetary issues.. Was the minting interrupted or was the calculation different in Antioch than in Rome? We are leaning towards the second solution, for two reasons..
First of all, stylistic continuity: for both the backhands and the forehands, there is no break, whereas one could have assumed a certain standardization after an interruption in the strokes. Furthermore, this will actually occur for the strikes dated from the fourth consulate with a unique eagle style, followed at the end by an even more striking novelty, the introduction of offices indicated on the coins..
Then, in Antioch there are many dated strikes from a fourth consulate of Philip the Arab, of which we find no trace in Rome.. It is extremely regrettable that the little information we have on the Senate of Antioch is much later (4th and 5th century) because the issues of tetradrachms suggest that not only did the Senate of Antioch demonstrate its independence from Rome by minting money with the title “SC / ANTIOXIA” but also that it had its own imperial computus under Philip..
The appearance of this exergue and the disappearance of the palm are characteristic of the 3rd and 4th consulate but the styles of the eagles will not become standardized until the 4th.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, twenty examples are now listed for this type, in Jerusalem museums ex Capharnaum and ANS







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