bpv_308663 - PHILIPPUS I. ARABS Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2014)
Preis : 120.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 244
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 25,00 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 11,65 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Usure sur le ventre de l’aigle mais excellent centrage et portrait
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Ritter en 1991, est le 0308_026 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOU SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite S|C// MON VRB À L’EXERGUE // DELTA DANS LE CHAMP.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, sans ligne de terre.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS, (Dhmarcikhs Ex Ousias).
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne/ Monnaie de la Ville / avec l’accord du Sénat).
Kommentare
Les premières émissions de Philippe se subdivisent en frappes sans marque d’officine et avec ligne de terre, frappes sans marque d’officine et sans ligne de terre, puis frappes avec marques d’officine et sans ligne de terre.
Notre exemplaire appartient à cette catégorie, pour la quatrième officine (Delta), qui, sans être aussi rare que la deuxième officine, se rencontre assez difficilement.
La question du lieu de frappe, au sens de fabrication et non de mise en circulation, a été tranchée par H. R. Baldus, Moneta Urbis - Antioxia, Francfort 1969, et il semble bien que ces monnaies ont été fabriquées à Rome, plutôt qu’à Antioche.
Le raisonnement de H.R. Baldus concernant cette émission de Philippe repose avant tout sur la signature de l’atelier au revers : dans le monde romain, l’Urbs, la Ville, ne peut être que Rome. Le cas n’est pas isolé et il a été déterminé, par exemple, que des tétradrachmes d’Alexandrie pour Sévère Alexandre avaient été frappés à Rome puis envoyés en Égypte ; on peut penser que des questions de prix de revient et de qualité de fabrication furent à l’origine de ces migrations.
Effectivement, les portraits de cette émission sont exceptionnellement bons, équivalents aux meilleurs sesterces de l’atelier de Rome.
Autre particularité de cette émission, le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante exemplaires sont maintenant répertoriés pour la quatrième officine dont en musées British Museum, Berne, Paris, Jérusalem, ANS (3), Oxford et Gaziantep.
Notre exemplaire appartient à cette catégorie, pour la quatrième officine (Delta), qui, sans être aussi rare que la deuxième officine, se rencontre assez difficilement.
La question du lieu de frappe, au sens de fabrication et non de mise en circulation, a été tranchée par H. R. Baldus, Moneta Urbis - Antioxia, Francfort 1969, et il semble bien que ces monnaies ont été fabriquées à Rome, plutôt qu’à Antioche.
Le raisonnement de H.R. Baldus concernant cette émission de Philippe repose avant tout sur la signature de l’atelier au revers : dans le monde romain, l’Urbs, la Ville, ne peut être que Rome. Le cas n’est pas isolé et il a été déterminé, par exemple, que des tétradrachmes d’Alexandrie pour Sévère Alexandre avaient été frappés à Rome puis envoyés en Égypte ; on peut penser que des questions de prix de revient et de qualité de fabrication furent à l’origine de ces migrations.
Effectivement, les portraits de cette émission sont exceptionnellement bons, équivalents aux meilleurs sesterces de l’atelier de Rome.
Autre particularité de cette émission, le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante exemplaires sont maintenant répertoriés pour la quatrième officine dont en musées British Museum, Berne, Paris, Jérusalem, ANS (3), Oxford et Gaziantep.