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bpv_154081 - PHILIPPUS I. ARABS Tétradrachme syro-phénicien

PHILIPPUS I. ARABS Tétradrachme syro-phénicien fVZ
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft
Preis : 750.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 249
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 28,00 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 14,47 g.
Seltenheitsgrad : R3
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Faibles traces d’usure (oreille, poitrail de l’aigle) belle frappe bien centrée, coins corrects, bonnes surfaces, patine sombre
N° im Nachschlagewerk :

Vorderseite


Beschreibung Vorderseite Buste lauré et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe à gauche, avec épaulettes décorées, balteus posé sur l’épaule droite et passant en oblique sur la poitrine, pan de paludamentum sur l’épaule droite, Philippe l’Arabe tenant de la main droite un baton (de commandement ?) posé sur l’épaule, et de la main gauche un bouclier décoré de l’empereur (?) à cheval achevant un parthe (reconnaissable au chapeau pointu) assis au sol, vu de trois quarts en avant (F*).
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).

Rückseite


Titulatur der Rückseite ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD.
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).

Kommentare


Plusieurs élements de ce buste exceptionnel méritent discussion. Tout d’abord, ce que l’empereur tient en main n’est ni un sceptre (pas d’aigle ni quoique ce soit à l’extrémité) ni une lance (description du Prieur erronée) car l’extrémité est ronde ; cela ressemble, comme pour le Gordien Prieur 299, à un bâton. Si l’usage d’un bâton de commandement est attesté de toute antiquité pour le chef suprême, il survit dans notre bâton de maréchal, de mémoire il n’existe pas de description d’un tel bâton (peut-être à tort) dans les bustes de l’atelier de Rome.
La décoration du bouclier avec le parthe au sol massacré par l’empereur à cheval aura une très longue descendance, ne serait-ce par exemple que dans les antoniniens de Probus.
Le balteus, la lanière oblique qui coupe le buste et caractérise ce type, est la ceinture qui soutient l’épée. C’est probablement la manière choisie par le graveur pour présenter cet attribut militaire dans la place qui lui était impartie. On peut déduire de la position du balteus que Philippe l’arabe était droitier.
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, sept exemplaires, dont trois en musées, à Jérusalem, Oxford et l’ANS, sont maintenant répertoriés pour ce type. Notre exemplaire, qui provient de Numismatica Ars Classica - B - 25 02 1992, 2129, est le 0427_005.

Historischer Hintergrund


PHILIPPUS I. ARABS

(03/244-09/249)

Philippe wurde in Bostra in Trachonitis, einer Provinz Arabiens, geboren, daher der Spitzname des Kaisers. Nach dem Verschwinden von Timésithée, dem Schwiegervater von Gordian III., im Jahr 243 wurde er zum Präfekten des Prätoriums ernannt. Philipp ließ Gordian Anfang 244 ermorden oder ließ ihn ermorden und beeilte sich dann, einen berüchtigten Frieden mit den Sassaniden zu schließen . Er zahlt ihnen einen Tribut von 500.000 Denaren. Er nannte seinen Sohn Philipp Caesar im Jahr 244 und seine Frau Otacilia Sévéra Augusta. Im Jahr 247 erhebt Philipp seinen Sohn im August. Er führte einen brillanten Feldzug gegen die Quades und die Carpes, die in Dacia eingedrungen waren. Das große Ereignis der Herrschaft Philipps ist das Gedenken an das tausendjährige Jubiläum Roms, das am 21. April 247 beginnt. Am Ende der Herrschaft erklären sich mehrere Usurpatoren, darunter Jotapien und Pacatian, zum Augustus. Philippe beauftragt Decius, den Befehlshaber der pannonischen Legionen, die Ordnung an der Donau wiederherzustellen. Gegen seinen Willen proklamieren die Truppen Decius im Juni oder Juli 249 zum August. Philipp stirbt im Kampf gegen die Truppen von Decius im September 249.

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