bpv_154074 - PHILIPPUS I. ARABS Tétradrachme syro-phénicien
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft
Preis : 250.00 €
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft
Preis : 250.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 249
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 28,00 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 11,81 g.
Seltenheitsgrad : R3
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Bonne frappe bien centrée sur un flan régulier mais plat sur le poitrail de l’aigle. Patine de médaillier, à reflets dorés
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0421B_002 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe à gauche, avec épaulettes lisses et sans ptéryges, vue de trois quarts en avant (B*1).
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD.
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Kommentare
Il a été nécessaire après la parution du Prieur de découper ce type général en quatre types spécifiques :
- Prieur 421 la cuirasse est décorée et les ptéryges sont apparentes
- Prieur 421AA, la cuirasse est décorée mais n'a pas de ptéryges
- Prieur 421A, la cuirasse est nue et porte des ptéryges
- Prieur 421B, la cuirasse est nue et ne porte pas de ptéryges
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux exemplaires, aucun en musée, sont maintenant répertoriés pour cette variante.
- Prieur 421 la cuirasse est décorée et les ptéryges sont apparentes
- Prieur 421AA, la cuirasse est décorée mais n'a pas de ptéryges
- Prieur 421A, la cuirasse est nue et porte des ptéryges
- Prieur 421B, la cuirasse est nue et ne porte pas de ptéryges
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux exemplaires, aucun en musée, sont maintenant répertoriés pour cette variante.