fjt_827097 - PARIS - ILE DE FRANCE Claude Le Peletier, prévot des marchands de Paris 1675
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Type : Claude Le Peletier, prévot des marchands de Paris
Datum: 1675
Metall : Silber
Durchmesser : 26,5 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 6,83 g.
Rand lisse
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
voilier à droite
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite DE LA 4E PREV DE MRE CLAVDE LE PELETIER.
Beschreibung Vorderseite Armes de Paris.
Rückseite
Titulatur der Rückseite VNVS TERGEMINVM ; À L'EXERGUE : 1675.
Beschreibung Rückseite Hercule terrassant Géryon qui s’appuie de la main à terre, un genou également terrassé, mais levant de l’autre main un cimeterre recourbé pour contrer la massue qui s’abat.
Übersetzung der Rückseite Seul contre le triple Géryon.
Kommentare
Cas à ma connaissance unique, ce jeton, parfaitement identique en tous points au type, illustre d’une manière complètement différente le revers : Geryon se défend un sabre à la main ! Nous n’avons aucune explication d’autant plus que le coin de droit est également varié par rapport aux exemplaires vus en argent.
Geryon était un monstre à trois têtes, gardien d’un troupeau de bœufs que Hercule devait voler pour son dixième travail. Ce revers commémore la victoire de Seneffe, en Belgique dans le Hainaut, sur la Triple Alliance.
Claude Le Peletier, seigneur d’Ablon, de Montmélian, de Morfontaine...., né en juin 1631, d’abord conseiller au Châtelet, il passa, le 29 janvier 1652, au Parlement, où il devint, en 1662, président de la cinquième chambre des enquêtes. Après la mort de Gaston, duc d’Orléans (2 février 1660), il fut tuteur des filles de ce prince. En 1667, il fut choisi pour doyen d’honneur de la Faculté de droit. Nommé conseiller d’État en 1673, il fut appelé, en 1683, après la mort de Colbert, au poste de contrôleur général des finances, qu’il occupa jusqu’en septembre 1689, et il fut, en outre, créé ministre d’État. En 1686, il acheta une charge de président à mortier, qu’il céda, trois ans après, à son fils Louis. Enfin, il fut chargé de la surintendance des postes en 1671, en remplacement du marquis de Louvois. Désirant le repos, il se démit de ses emplois en 1697, et il mourut, dans la retraite, le 10 août 1711, à quatre-vingt ans.
A unique case to my knowledge, this token, perfectly identical in all respects to the type, illustrates the reverse in a completely different way: Geryon defends himself with a sabre in his hand! We have no explanation, especially since the obverse die is also varied compared to the examples seen in silver.
Geryon was a three-headed monster, guardian of a herd of oxen that Hercules had to steal for his tenth labor. This reverse commemorates the victory of Seneffe, in Belgium in Hainaut, over the Triple Alliance.
Claude Le Peletier, Lord of Ablon, Montmélian, Morfontaine. . . . , born in June 1631, first councilor at the Châtelet, he moved, on January 29, 1652, to Parliament, where he became, in 1662, president of the fifth chamber of inquiries. After the death of Gaston, Duke of Orleans (February 2, 1660), he was tutor to the daughters of this prince. In 1667 he was chosen as honorary dean of the Faculty of Law. Appointed State Councilor in 1673, he was called, in 1683, after the death of Colbert, to the post of Comptroller General of Finances, which he occupied until September 1689, and he was, in addition, created Minister of State. In 1686, he bought a position as president of the mortar board, which he gave, three years later, to his son Louis. Finally, he was put in charge of the superintendence of the posts in 1671, replacing the Marquis de Louvois. Desiring rest, he resigned from his employment in 1697, and he died in retirement on August 10, 1711, at the age of eighty.
Geryon était un monstre à trois têtes, gardien d’un troupeau de bœufs que Hercule devait voler pour son dixième travail. Ce revers commémore la victoire de Seneffe, en Belgique dans le Hainaut, sur la Triple Alliance.
Claude Le Peletier, seigneur d’Ablon, de Montmélian, de Morfontaine...., né en juin 1631, d’abord conseiller au Châtelet, il passa, le 29 janvier 1652, au Parlement, où il devint, en 1662, président de la cinquième chambre des enquêtes. Après la mort de Gaston, duc d’Orléans (2 février 1660), il fut tuteur des filles de ce prince. En 1667, il fut choisi pour doyen d’honneur de la Faculté de droit. Nommé conseiller d’État en 1673, il fut appelé, en 1683, après la mort de Colbert, au poste de contrôleur général des finances, qu’il occupa jusqu’en septembre 1689, et il fut, en outre, créé ministre d’État. En 1686, il acheta une charge de président à mortier, qu’il céda, trois ans après, à son fils Louis. Enfin, il fut chargé de la surintendance des postes en 1671, en remplacement du marquis de Louvois. Désirant le repos, il se démit de ses emplois en 1697, et il mourut, dans la retraite, le 10 août 1711, à quatre-vingt ans.
A unique case to my knowledge, this token, perfectly identical in all respects to the type, illustrates the reverse in a completely different way: Geryon defends himself with a sabre in his hand! We have no explanation, especially since the obverse die is also varied compared to the examples seen in silver.
Geryon was a three-headed monster, guardian of a herd of oxen that Hercules had to steal for his tenth labor. This reverse commemorates the victory of Seneffe, in Belgium in Hainaut, over the Triple Alliance.
Claude Le Peletier, Lord of Ablon, Montmélian, Morfontaine. . . . , born in June 1631, first councilor at the Châtelet, he moved, on January 29, 1652, to Parliament, where he became, in 1662, president of the fifth chamber of inquiries. After the death of Gaston, Duke of Orleans (February 2, 1660), he was tutor to the daughters of this prince. In 1667 he was chosen as honorary dean of the Faculty of Law. Appointed State Councilor in 1673, he was called, in 1683, after the death of Colbert, to the post of Comptroller General of Finances, which he occupied until September 1689, and he was, in addition, created Minister of State. In 1686, he bought a position as president of the mortar board, which he gave, three years later, to his son Louis. Finally, he was put in charge of the superintendence of the posts in 1671, replacing the Marquis de Louvois. Desiring rest, he resigned from his employment in 1697, and he died in retirement on August 10, 1711, at the age of eighty.