bpv_192767 - DOMITIANUS Tétradrachme syro-phénicien
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Preis : 280.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 87-88
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Silber
Durchmesser : 26,00 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 14,55 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Usure de circulation, bien centré et légendes complètes, surface d’origine
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Notre exemplaire est le 0144_013 de la base TSP, il provient de la collection Richard McAlee et illustre son ouvrage “The Coins of Roman Antioch” pour le type, page 179, n°397/1
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Domitien à droite avec l’égide ancienne, à la peau de chèvre et au serpent, autour du cou.
Legende des Averses AUT KAISAR DOMITIANOS SEB GERM.
Übersetzung der Vorderseite (l’empereur césar Domitien auguste germanique).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle debout à droite sur un foudre, les ailes déployées ; dans le champ à droite une palme posée verticalement.
Legende des Reverses : ETOUS NEOU IEROU Z.
Übersetzung der Rückseite (année sacrée septième du règne).
Kommentare
Nous avons déjà remarqué à propos de la première émission de Vespasien que, curieusement, ce qui se rapproche le plus du type de la première année de frappe de Domitien, caractérisée par un aigle sur foudre à droite avec l’égide ancienne, ce sont aussi bien les émissions du milieu du règne de Néron (Prieur 84 à 89), antérieures d’une vingtaine d’années, que les premières émissions du règne de Vespasien (Prieur 103 à 105), frappées dix ans avant. Faut-il en déduire qu’il était politique à Antioche, pour un nouvel empereur du premier siècle, de rappeler le souvenir de ces frappes de Néron ? L’aegis si particulière qui les caractérise (dite ancienne et se composant apparemment d’une peau de chèvre et d’un serpent, sans rapport direct avec l’aegis normale, ornement de poitrine rappelant la Méduse) avait-elle une signification particulière pour les Antiochéens ? Si tel est le cas, son identification, si elle peut être confirmée, renvoie au culte de Zeus, comme l’aigle et le foudre. Pourtant, le principal culte d’Antioche semble avoir été dédié à Apollon...
Dans le cas de Domitien, et contrairement aux frappes de son père, l’aigle sur le foudre restera le type de revers pour tout le règne mais l’égide disparaitra dès la deuxième émission, celle de l’an 7.
On constate par ailleurs que, comme les frappes de l’an 2 de Domitien avaient probablement un motif plus politique qu’économique, celui de faire connaitre le visage du nouvel empereur, celles de l’an 7, fort rares, sont également politiques : l’empereur veut faire connaitre son nouveau titre de Germanique. L’abondant numéraire fabriqué pendant la guerre contre les Juifs était manifestement encore suffisant pour la circulation monétaire.
On notera qu’il existe pour ce millésime un faux, à peine moins mal gravé que les originaux, et qui, malheureusement, a été choisi comme illustration dans le livre de Prieur. La question se pose d’ailleur de savoir si l’apparition de ces faux n’a pas induit les autorités monétaires locales à renvoyer le graveur médiocre trop facile à imiter pour prendre, dès l’année suivante, un grand graveur, certainement bien plus difficile à contrefaire.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quinze exemplaires seulement sont maintenant répertoriés, et ce millésime manque au British Museum.
Dans le cas de Domitien, et contrairement aux frappes de son père, l’aigle sur le foudre restera le type de revers pour tout le règne mais l’égide disparaitra dès la deuxième émission, celle de l’an 7.
On constate par ailleurs que, comme les frappes de l’an 2 de Domitien avaient probablement un motif plus politique qu’économique, celui de faire connaitre le visage du nouvel empereur, celles de l’an 7, fort rares, sont également politiques : l’empereur veut faire connaitre son nouveau titre de Germanique. L’abondant numéraire fabriqué pendant la guerre contre les Juifs était manifestement encore suffisant pour la circulation monétaire.
On notera qu’il existe pour ce millésime un faux, à peine moins mal gravé que les originaux, et qui, malheureusement, a été choisi comme illustration dans le livre de Prieur. La question se pose d’ailleur de savoir si l’apparition de ces faux n’a pas induit les autorités monétaires locales à renvoyer le graveur médiocre trop facile à imiter pour prendre, dès l’année suivante, un grand graveur, certainement bien plus difficile à contrefaire.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quinze exemplaires seulement sont maintenant répertoriés, et ce millésime manque au British Museum.