fjt_014645 - COUR DES MONNAIES DE PARIS Michel de Marillac, surintendant des Finances 1624
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Preis : 140.00 €
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Type : Michel de Marillac, surintendant des Finances
Datum: 1624
Metall : Messing
Durchmesser : 28 mm
Stempelstellung : 6 h.
Rand lisse
Seltenheitsgrad : R2
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite MRE M DE MARILLAC CONER DESTAT ET SVRINTEND DES FINAN 1624.
Beschreibung Vorderseite Armes de Michel de Marillac.
Rückseite
Titulatur der Rückseite LVDOVICVS XIII D G FRANCORVM ET NAVAR RE.
Beschreibung Rückseite Armes de France-Navarre.
Übersetzung der Rückseite Louis XIII, par la grâce de Dieu, roi des Francs et de Navarre.
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Michel de Marillac, né en octobre 1563 à Paris et mort le 7 août 1632 à Châteaudun. Garde des Sceaux pendant la Régence de Marie de Médicis, il est l'auteur du Code Michau, publié en 1629, préfigurateur des grandes réformes jurdiques et sociales du XVIIe siècle français. Ligueur, puis chef du parti dévôt à la suite du cardinal de Bérulle, il devint l'un des opposants à Richelieu, ce qui précipita sa chute en 1630.
Héritier d'une famille de vieille noblesse d'Auvergne traditionnellement au service des ducs de Bourbon et de la monarchie française, Marillac naquit à la veille des guerres de religion. Son père, surintendant des Finances en 1569, mourut en 1573, et il fut élevé par un oncle. Il épousa Nicola (Marguerite) Barbe de la Fortune en 1587 dont il eut six enfants. Veuf en 1600, il se remaria avec Marie de Saint-Germain en 1601.
Ses études de Droit et sa pratique d'avocat le préparèrent à l'office de conseiller au Parlement de Paris qu'il obtint en 1586. Sa participation active à la Ligue catholique pendant plusieurs années après 1589 aurait pu le mettre en difficulté mais il réussit à la faire oublier. Avec l'approbation du nouveau roi Henri IV, Marillac devint Maître des requêtes en 1595. Dans cette fonction, il remplit de nombreuses missions auprès du Conseil du roi, en particulier dans les provinces et présida de nombreuses commissions juridiques et financières, spécialement sous le Chancellier Nicolas Brûlart de Sillery. Quand Marillac démissionna en tant que Maître des requêtes en 1612, Sillery le nomma Conseiller d'Etat, se spécialisant dans les affaires financières. Cette promotion fut encouragée par Marie de Médicis, la régente à qui la famille de Marillac était déjà liée par des mariages et des liens de service.
Ces connexions personnelles et politiques furent renforcées par le liens religieux qui furent essentiels dans le parti dévot qui émergea à la fin des guerres de religion. Marillac devint l'une des figures emblématiques du mouvement. Il envisagea à plusieurs moments d'abandonner sa carrière pour embrasser sa vocation religieuse. Après 1602 il fut lié très étroitement avec les cercles influents, comme celui de Madame Acarie, consacrés à la réforme spirituelle et directement à l'origine de quelques uns des plus importants mouvements religieux de ce temps, telle que l'introduction en France de l'ordre réformé des Carmelites en 1604 ou la fondation de l'ordre des Oratoriens par Pierre de Bérulle en 1611. Marillac fut l'un des artisans des négociations pour lever les obstacles juridiques et financiers mis à leur développement.
Le 27 août 1624, Michel de Marillac est nommé conjointement avec Jean Bochart, surintendant des finances. Les tâches de chacun n'étant pas spécifiées, il n'est pas possible de différencier ce qui relève du travail de l'un ou de l'autre. On ne peut donc que renvoyer à la vie de Jean Bochard pour décrire les activités de Marillac en matière financière : la tenue de la Chambre de justice et la recherche des moyens nécessaires à la conduite de la politique étrangère du Premier ministre.
En juin 1626, le chancelier d'Aligre, compromis par sa fidélité à Gaston d'Orléans, est disgrâcié. Michel de Marillac le remplace comme garde des sceaux.
Son action recouvre quatre faits saillants: il ouvre les États de Bretagne à Nantes puisque César de Vendôme (duc de Vendôme), gouverneur de la province, a été démis de ses fonctions pour sa participation à la « conspiration de Chalais ». Il ordonne que soit tenu le procès du comte de Chalais. Il préside l'assemblée des notables de décembre 1626 à février 1627.
Il rédige l'ordonnance de 1629, connue sous le nom de Code Michau, importante synthèse en quatre cent vingt neuf articles des textes adoptés aux États généraux de 1614 et des assemblées de notables de 1617 et 1626, envisageant tous les aspects du gouvernement[1].
La carrière de Marillac est typique des liens innombrables tissés entre la religion et la politique sous Louis XIII. C'est largement cette imbrication qui l'aida à se propulser aux plus hautes charges, particulièrement quand Marie de Médicis retrouva toute sa puissance politique au début des années 1620.
Simultanément les responsabilités ministérielles de Marillac le convainquent de la corruption de l'administration. Ses efforts de réforme, dont faire plier les pouvoirs des parlements et des États provinciaux, lui conférèrent une réputation d'autoritarisme, plus grand encore que celui de Richelieu. Cependant, les différences entre eux étaient plus de degré et de tempérament.
Pour lire sa biographie complète aller à http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Marillac.
Michel de Marillac, born in October 1563 in Paris and died on August 7, 1632 in Châteaudun. Keeper of the Seals during the Regency of Marie de Medici, he is the author of the Michau Code, published in 1629, foreshadowing the major legal and social reforms of the 17th century in France.. A member of the League, then leader of the devout party following Cardinal de Bérulle, he became one of Richelieu's opponents, which precipitated his fall in 1630..
Heir to a family of old Auvergne nobility traditionally in the service of the Dukes of Bourbon and the French monarchy, Marillac was born on the eve of the Wars of Religion. His father, superintendent of finance in 1569, died in 1573, and he was raised by an uncle. He married Nicola (Marguerite) Barbe de la Fortune in 1587 with whom he had six children.. Widowed in 1600, he remarried Marie de Saint-Germain in 1601.
His studies in law and his practice as a lawyer prepared him for the office of advisor to the Parliament of Paris, which he obtained in 1586.. His active participation in the Catholic League for several years after 1589 could have put him in difficulty, but he managed to make people forget it.. With the approval of the new King Henry IV, Marillac became Master of Requests in 1595. In this role, he carried out numerous missions with the King's Council, particularly in the provinces, and chaired numerous legal and financial commissions, especially under Chancellor Nicolas Brûlart de Sillery.. When Marillac resigned as Master of Requests in 1612, Sillery appointed him Councillor of State, specializing in financial affairs.. This promotion was encouraged by Marie de Medici, the regent to whom the de Marillac family was already linked by marriages and service ties..
These personal and political connections were reinforced by the religious ties that were essential in the devout party that emerged at the end of the Wars of Religion.. Marillac became one of the emblematic figures of the movement. At several points he considered giving up his career to embrace his religious vocation.. After 1602 he was closely linked to influential circles, such as that of Madame Acarie, devoted to spiritual reform and directly at the origin of some of the most important religious movements of the time, such as the introduction in France of the reformed order of the Carmelites in 1604 or the foundation of the order of the Oratorians by Pierre de Bérulle in 1611.. Marillac was one of the architects of the negotiations to remove the legal and financial obstacles placed in the way of their development..
On August 27, 1624, Michel de Marillac was appointed jointly with Jean Bochart, superintendent of finances.. Since the tasks of each are not specified, it is not possible to differentiate what falls under the work of one or the other.. We can therefore only refer to the life of Jean Bochard to describe Marillac's activities in financial matters: the running of the Chamber of Justice and the search for the means necessary for the conduct of the Prime Minister's foreign policy..
In June 1626, Chancellor d'Aligre, compromised by his loyalty to Gaston d'Orléans, was disgraced. Michel de Marillac replaces him as Keeper of the Seals.
His action covers four salient facts: he opens the States of Brittany to Nantes since César de Vendôme (Duke of Vendôme), governor of the province, was dismissed from his functions for his participation in the \\\"Chalais conspiracy\\\". He orders that the trial of the Count of Chalais be held. He presided over the assembly of notables from December 1626 to February 1627.
He drafted the ordinance of 1629, known as the Michau Code, an important synthesis in four hundred and twenty-nine articles of the texts adopted at the Estates General of 1614 and the assemblies of notables of 1617 and 1626, considering all aspects of government[1].
Marillac's career is typical of the countless links woven between religion and politics under Louis XIII. It was largely this interweaving that helped propel her to the highest offices, particularly when Marie de Medici regained her full political power in the early 1620s..
At the same time, Marillac's ministerial responsibilities convinced him of the corruption of the administration.. His reform efforts, including bending the powers of the provincial parliaments and states, gave him a reputation for authoritarianism, even greater than that of Richelieu.. However, the differences between them were more of degree and temperament.
To read his full biography go to http://fr. Wikipedia. org/wiki/Michel_de_Marillac
Héritier d'une famille de vieille noblesse d'Auvergne traditionnellement au service des ducs de Bourbon et de la monarchie française, Marillac naquit à la veille des guerres de religion. Son père, surintendant des Finances en 1569, mourut en 1573, et il fut élevé par un oncle. Il épousa Nicola (Marguerite) Barbe de la Fortune en 1587 dont il eut six enfants. Veuf en 1600, il se remaria avec Marie de Saint-Germain en 1601.
Ses études de Droit et sa pratique d'avocat le préparèrent à l'office de conseiller au Parlement de Paris qu'il obtint en 1586. Sa participation active à la Ligue catholique pendant plusieurs années après 1589 aurait pu le mettre en difficulté mais il réussit à la faire oublier. Avec l'approbation du nouveau roi Henri IV, Marillac devint Maître des requêtes en 1595. Dans cette fonction, il remplit de nombreuses missions auprès du Conseil du roi, en particulier dans les provinces et présida de nombreuses commissions juridiques et financières, spécialement sous le Chancellier Nicolas Brûlart de Sillery. Quand Marillac démissionna en tant que Maître des requêtes en 1612, Sillery le nomma Conseiller d'Etat, se spécialisant dans les affaires financières. Cette promotion fut encouragée par Marie de Médicis, la régente à qui la famille de Marillac était déjà liée par des mariages et des liens de service.
Ces connexions personnelles et politiques furent renforcées par le liens religieux qui furent essentiels dans le parti dévot qui émergea à la fin des guerres de religion. Marillac devint l'une des figures emblématiques du mouvement. Il envisagea à plusieurs moments d'abandonner sa carrière pour embrasser sa vocation religieuse. Après 1602 il fut lié très étroitement avec les cercles influents, comme celui de Madame Acarie, consacrés à la réforme spirituelle et directement à l'origine de quelques uns des plus importants mouvements religieux de ce temps, telle que l'introduction en France de l'ordre réformé des Carmelites en 1604 ou la fondation de l'ordre des Oratoriens par Pierre de Bérulle en 1611. Marillac fut l'un des artisans des négociations pour lever les obstacles juridiques et financiers mis à leur développement.
Le 27 août 1624, Michel de Marillac est nommé conjointement avec Jean Bochart, surintendant des finances. Les tâches de chacun n'étant pas spécifiées, il n'est pas possible de différencier ce qui relève du travail de l'un ou de l'autre. On ne peut donc que renvoyer à la vie de Jean Bochard pour décrire les activités de Marillac en matière financière : la tenue de la Chambre de justice et la recherche des moyens nécessaires à la conduite de la politique étrangère du Premier ministre.
En juin 1626, le chancelier d'Aligre, compromis par sa fidélité à Gaston d'Orléans, est disgrâcié. Michel de Marillac le remplace comme garde des sceaux.
Son action recouvre quatre faits saillants: il ouvre les États de Bretagne à Nantes puisque César de Vendôme (duc de Vendôme), gouverneur de la province, a été démis de ses fonctions pour sa participation à la « conspiration de Chalais ». Il ordonne que soit tenu le procès du comte de Chalais. Il préside l'assemblée des notables de décembre 1626 à février 1627.
Il rédige l'ordonnance de 1629, connue sous le nom de Code Michau, importante synthèse en quatre cent vingt neuf articles des textes adoptés aux États généraux de 1614 et des assemblées de notables de 1617 et 1626, envisageant tous les aspects du gouvernement[1].
La carrière de Marillac est typique des liens innombrables tissés entre la religion et la politique sous Louis XIII. C'est largement cette imbrication qui l'aida à se propulser aux plus hautes charges, particulièrement quand Marie de Médicis retrouva toute sa puissance politique au début des années 1620.
Simultanément les responsabilités ministérielles de Marillac le convainquent de la corruption de l'administration. Ses efforts de réforme, dont faire plier les pouvoirs des parlements et des États provinciaux, lui conférèrent une réputation d'autoritarisme, plus grand encore que celui de Richelieu. Cependant, les différences entre eux étaient plus de degré et de tempérament.
Pour lire sa biographie complète aller à http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Marillac.
Michel de Marillac, born in October 1563 in Paris and died on August 7, 1632 in Châteaudun. Keeper of the Seals during the Regency of Marie de Medici, he is the author of the Michau Code, published in 1629, foreshadowing the major legal and social reforms of the 17th century in France.. A member of the League, then leader of the devout party following Cardinal de Bérulle, he became one of Richelieu's opponents, which precipitated his fall in 1630..
Heir to a family of old Auvergne nobility traditionally in the service of the Dukes of Bourbon and the French monarchy, Marillac was born on the eve of the Wars of Religion. His father, superintendent of finance in 1569, died in 1573, and he was raised by an uncle. He married Nicola (Marguerite) Barbe de la Fortune in 1587 with whom he had six children.. Widowed in 1600, he remarried Marie de Saint-Germain in 1601.
His studies in law and his practice as a lawyer prepared him for the office of advisor to the Parliament of Paris, which he obtained in 1586.. His active participation in the Catholic League for several years after 1589 could have put him in difficulty, but he managed to make people forget it.. With the approval of the new King Henry IV, Marillac became Master of Requests in 1595. In this role, he carried out numerous missions with the King's Council, particularly in the provinces, and chaired numerous legal and financial commissions, especially under Chancellor Nicolas Brûlart de Sillery.. When Marillac resigned as Master of Requests in 1612, Sillery appointed him Councillor of State, specializing in financial affairs.. This promotion was encouraged by Marie de Medici, the regent to whom the de Marillac family was already linked by marriages and service ties..
These personal and political connections were reinforced by the religious ties that were essential in the devout party that emerged at the end of the Wars of Religion.. Marillac became one of the emblematic figures of the movement. At several points he considered giving up his career to embrace his religious vocation.. After 1602 he was closely linked to influential circles, such as that of Madame Acarie, devoted to spiritual reform and directly at the origin of some of the most important religious movements of the time, such as the introduction in France of the reformed order of the Carmelites in 1604 or the foundation of the order of the Oratorians by Pierre de Bérulle in 1611.. Marillac was one of the architects of the negotiations to remove the legal and financial obstacles placed in the way of their development..
On August 27, 1624, Michel de Marillac was appointed jointly with Jean Bochart, superintendent of finances.. Since the tasks of each are not specified, it is not possible to differentiate what falls under the work of one or the other.. We can therefore only refer to the life of Jean Bochard to describe Marillac's activities in financial matters: the running of the Chamber of Justice and the search for the means necessary for the conduct of the Prime Minister's foreign policy..
In June 1626, Chancellor d'Aligre, compromised by his loyalty to Gaston d'Orléans, was disgraced. Michel de Marillac replaces him as Keeper of the Seals.
His action covers four salient facts: he opens the States of Brittany to Nantes since César de Vendôme (Duke of Vendôme), governor of the province, was dismissed from his functions for his participation in the \\\"Chalais conspiracy\\\". He orders that the trial of the Count of Chalais be held. He presided over the assembly of notables from December 1626 to February 1627.
He drafted the ordinance of 1629, known as the Michau Code, an important synthesis in four hundred and twenty-nine articles of the texts adopted at the Estates General of 1614 and the assemblies of notables of 1617 and 1626, considering all aspects of government[1].
Marillac's career is typical of the countless links woven between religion and politics under Louis XIII. It was largely this interweaving that helped propel her to the highest offices, particularly when Marie de Medici regained her full political power in the early 1620s..
At the same time, Marillac's ministerial responsibilities convinced him of the corruption of the administration.. His reform efforts, including bending the powers of the provincial parliaments and states, gave him a reputation for authoritarianism, even greater than that of Richelieu.. However, the differences between them were more of degree and temperament.
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