bpv_158443 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2017)
Preis : 380.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 215-217
Name der Münzstätte / Stadt : Zeugma, Syrie, Commagène
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 27 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 12,98 g.
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Centrage correct, surface très légèrement piquée, très faible usure
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille Julia Hoard, est le 0819_006 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête nue de Caracalla à gauche, vu de trois quarts en arrière (O11).
Legende des Averses AUT K. M. A.- .ANTWNEINO-S. S-E-B. (Autokratoros Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle debout de face sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant dans son bec une couronne perlée, les trois lettres initiales du nom de la ville dans le champ, le Z au-dessus de l’épaule gauche, le E au-dessus de l’épaule droite et le V entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC. E.X. UPATO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D)/ Z-E/u.
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois - Zeugma).
Kommentare
Zeugma est l’un des ateliers à utiliser apparemment sans distinction les couronnes radiées et les couronnes laurées, sans, rappelons-le, que cette différence influe sur la valeur faciale, contrairement à ce qui se passe pour les antoniniens et deniers de l’atelier de Rome. Les couronnes radiées sont néanmoins plus rares et particulièrement avec un buste à gauche toujours rare, sans que l’on puisse savoir pourquoi, dans la plus grande partie des ateliers de la période.
Définitivement romaine depuis le règne de Vespasien, Zeugma, fondée par Séleucus Ier était une halte pour les caravanes venant d’Orient, située sur la rive opposée d’Apamée de l’Euphrate. La quatrième Légion Scythica y était cantonnée. Elle est aujourd’hui noyée sous les eaux par un barrage hydro-électrique.
Les émissions de Zeugma sont les seules qui ne posent aucune difficulté d’attribution puisque ce sont les seules qui portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville. Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma. Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés, dont quatre en musée, British Museum, Yale/Doura (2), le dernier au Israel State Museum.
Définitivement romaine depuis le règne de Vespasien, Zeugma, fondée par Séleucus Ier était une halte pour les caravanes venant d’Orient, située sur la rive opposée d’Apamée de l’Euphrate. La quatrième Légion Scythica y était cantonnée. Elle est aujourd’hui noyée sous les eaux par un barrage hydro-électrique.
Les émissions de Zeugma sont les seules qui ne posent aucune difficulté d’attribution puisque ce sont les seules qui portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville. Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma. Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés, dont quatre en musée, British Museum, Yale/Doura (2), le dernier au Israel State Museum.