bpv_153685 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2011)
Preis : 75.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 215-217
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 26,00 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 14,52 g.
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Usure régulière de circulation, particulièrement visible sur le ventre de l’aigle et les lauriers, bonne frappe, léger décentrement au droit
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0224_106 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Caracalla à droite, avec une barbe fournie, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule.
Legende des Averses AUT K. M. A.- .ANTWNEINOS S-EB (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos)
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, tenant un cuissot d’animal sacrificiel dans ses serres, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC. EX. UPATO. D., .D. .E.
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Kommentare
On sépare les frappes massives de la guerre parthique en deux groupes : avec ou sans Delta Eta dans le champ du revers. Le classement chronologique des Delta Eta en deuxième position s’impose puisque ces deux lettres se retrouveront sur les frappes de Macrin, de Diaduménien et d’Elagabal mais ne se trouvent jamais auparavant.
Faute de mieux, on a voulu voir dans ces deux lettres les initiales de la légende de revers, ce qui reviendrait à “T(ribun), C(onsul)”... ce qui ne fait guère de sens. Nos connaissances en grec étant plus que limitées, nous ne pourrons pas confirmer une autre hypothèse qui rattacherait ces deux lettres au classique “SC” (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) des bronzes de l’atelier de Rome. On a souvent le sentiment en étudiant les tétradrachmes syro-phéniciens que plusieurs pouvoirs politiques ont pu avoir été en jeu permanent, les services impériaux, le Trésor militaire, parfois l’empereur, la municipalité d’Antioche et peut-être les fiscs provinciaux car la question du financement des émissions apparemment concurrentes et simultanées ne peut s’expliquer qu’ainsi. Ne pourrait-on pas penser que ces lettres correspondent à “Avec l’accord du Sénat d’Antioche”, l’identité d’initiales avec la légende du revers n’étant qu’une coïncidence ? Nous laissons à des hellènistes distingués de trouver à quoi correspondent réellement ces initiales.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front sur cet exemplaire en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué. Notre exemplaire est peut-être du début de la série et ne présente pas encore franchement le pli dédaigneux de la lèvre qui deviendra fréquent dès les prochaines émissions.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent dix exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire est le 0224_106.
Faute de mieux, on a voulu voir dans ces deux lettres les initiales de la légende de revers, ce qui reviendrait à “T(ribun), C(onsul)”... ce qui ne fait guère de sens. Nos connaissances en grec étant plus que limitées, nous ne pourrons pas confirmer une autre hypothèse qui rattacherait ces deux lettres au classique “SC” (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) des bronzes de l’atelier de Rome. On a souvent le sentiment en étudiant les tétradrachmes syro-phéniciens que plusieurs pouvoirs politiques ont pu avoir été en jeu permanent, les services impériaux, le Trésor militaire, parfois l’empereur, la municipalité d’Antioche et peut-être les fiscs provinciaux car la question du financement des émissions apparemment concurrentes et simultanées ne peut s’expliquer qu’ainsi. Ne pourrait-on pas penser que ces lettres correspondent à “Avec l’accord du Sénat d’Antioche”, l’identité d’initiales avec la légende du revers n’étant qu’une coïncidence ? Nous laissons à des hellènistes distingués de trouver à quoi correspondent réellement ces initiales.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front sur cet exemplaire en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué. Notre exemplaire est peut-être du début de la série et ne présente pas encore franchement le pli dédaigneux de la lèvre qui deviendra fréquent dès les prochaines émissions.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent dix exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire est le 0224_106.