bpv_296490 - AUGUSTUS Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2014)
Preis : 950.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: An 42 et 13e consulat
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Silber
Durchmesser : 25 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 15,32 g.
Seltenheitsgrad : R3
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0059_003. Il provient de la collection Richard McAlee. C’est cet exemplaire qui illustre le type dans l’ouvrage de Richard McAlee The coins of Roman Antioch, page 115, n°189
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée d’Auguste à droite entouré de la stemma (O*).
Legende des Averses KAISAROS SE-BASTOU (Kaisaros Sebastou).
Übersetzung der Vorderseite (César Auguste).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Tyché (Ville d’Antioche) tourelée, voilée et drapée assise à droite sur un rocher, tenant une palme de la main droite ; à ses pieds à droite, l’Oronte nageant à droite.
Legende des Reverses : ANTIOCEWN MHTROPOLEWS - DM - GX.
Übersetzung der Rückseite Antioche métropole / monogramme d’Antioche 44 - 63.
Kommentare
Cette frappe est celle de l’année de la mort de l’empereur. Si la série, qui s’étend quand même sur une vingtaine d’années, présente imperturbablement le même portrait de l’empereur, dans la tradition du portrait monétaire de l’atelier de Rome, il y a une légère adaptation pour cet ultime portrait.
Les traits sont fatigués, presque émaciés, l’empereur a maigri mais la représentation est toujours hiératique.
Cette émission, qui s’étend de l’an 36 (6 AD) à la mort de l’Empereur, en l’an 44 du règne (14 AD) présente aussi un type religieux plus oecuménique que ceux qu’utilisèrent les Séleucides : la Tyché de la ville d’Antioche. On peut penser que l’Antioche de l’époque, probablement une ville de 150 à 200.000 habitants, était un creuset de cultes différents et que les Romains, plutôt que d’imposer un dieu particulier, choisirent une image dans laquelle tous les Antiochéens, voire tous les habitants de la région, pouvaient se reconnaître. La statue de la Tyché représentée au revers, était la statue cultuelle de l’artiste Eutychides, si célèbre que des copies d’époque nous en sont parvenues.
En revanche, cette variante se caractérise par une légende qui fait directement référence à la ville d’Antioche, appelée ici Métropole, titre essentiel dans la hiérarchie des villes grecques, et par une datation simultanée en années régnales, ici la quarante-deuxième année du règne et par l’année de l’ère césarienne (qui débute à sa première visite dans la région), ici soixantième année.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires, aucun en musées ou en collections publiques, sont maintenant répertoriés.
Les traits sont fatigués, presque émaciés, l’empereur a maigri mais la représentation est toujours hiératique.
Cette émission, qui s’étend de l’an 36 (6 AD) à la mort de l’Empereur, en l’an 44 du règne (14 AD) présente aussi un type religieux plus oecuménique que ceux qu’utilisèrent les Séleucides : la Tyché de la ville d’Antioche. On peut penser que l’Antioche de l’époque, probablement une ville de 150 à 200.000 habitants, était un creuset de cultes différents et que les Romains, plutôt que d’imposer un dieu particulier, choisirent une image dans laquelle tous les Antiochéens, voire tous les habitants de la région, pouvaient se reconnaître. La statue de la Tyché représentée au revers, était la statue cultuelle de l’artiste Eutychides, si célèbre que des copies d’époque nous en sont parvenues.
En revanche, cette variante se caractérise par une légende qui fait directement référence à la ville d’Antioche, appelée ici Métropole, titre essentiel dans la hiérarchie des villes grecques, et par une datation simultanée en années régnales, ici la quarante-deuxième année du règne et par l’année de l’ère césarienne (qui débute à sa première visite dans la région), ici soixantième année.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires, aucun en musées ou en collections publiques, sont maintenant répertoriés.