Live auction - fmd_532001 - 5 francs Napoléon Empereur, Empire français, contremarqué d’une tête de tigre 1811 Perpignan F.307/37 var.
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
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Schätzung : | 1 200 € |
Preis : | 700 € |
Höchstgebot : | 700 € |
Verkaufsende : | 15 Juni 2021 17:13:09 |
Bieter : | 1 Bieter |
Type : 5 francs Napoléon Empereur, Empire français, contremarqué d’une tête de tigre
Datum: 1811
Name der Münzstätte / Stadt : Perpignan
Prägemenge : 1212418
Metall : Silber
Der Feingehalt beträgt : 900 ‰
Durchmesser : 37 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 24,27 g.
Rand en creux : * DIEU PROTEGE LA FRANCE
Seltenheitsgrad : R2
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite NAPOLEON EMPEREUR (PETIT LOSANGE).
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Napoléon Ier à droite, un ruban descendant derrière la nuque, l'autre revenant sur le cou ; au-dessous Tr. en cursif.
Rückseite
Titulatur der Rückseite EMPIRE FRANÇAIS (PETIT LOSANGE) / (DIFFÉRENT) 1811 (PETIT LOSANGE) Q.
Beschreibung Rückseite 5 / FRANCS (petit losange), en deux lignes, dans une couronne composée de deux branches de laurier, nouées à leur base par un ruban.
Kommentare
Tranche B.
Contremarque “tête de tigre” au-dessus de l’oreille et poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel.
Slice B.
“Tiger head” countermark above the ear and hallmark on the eye.
Dewamin, Volume I, p.. 48-49 and fig. 145, expressed the greatest reservations about the origin of this countermark and stated: “No document has come to light so far to provide us with exact light on this counter-strike; the almost general supposition of the entire world of numismatists is that it would be the expression of the hatred and vengeance of the Vendéens towards Napoleon I during the Hundred Days. We know that a movement took place in Vendée at this time and that it was repressed by General Lamarque. This may well be true; but, I repeat, no evidence has yet been produced to support this supposition, which would justify its authenticity.”.
Contrary to what Dewamin writes and what is often maintained in numismatic catalogues, this countermark, generally wrongly called an owl's head, has no link with the Chouans or the Vendée even if it is indeed the manifestation of a political opinion.. François de Callatay and Jean-Baptiste Forestier have in fact demonstrated, in their article \\\"Tiger countermarks on Napoleonic coins\\\", taken from the Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, that it was a mark of execration dating from 1815 and which denounces Napoleon the tiger (now caged). Although it is extremely difficult to estimate the quantity produced, the tiger countermark has at least four different punches and F. of Callatay and J. -B. Forestier recorded forty-seven examples, which suggests that production was certainly significant.. The difficulties in obtaining the material necessary for the countermark and in putting the diverted coins back into circulation prove that they are not the work of an isolated individual but undoubtedly that of a more or less formal political group.
Contremarque “tête de tigre” au-dessus de l’oreille et poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel.
Slice B.
“Tiger head” countermark above the ear and hallmark on the eye.
Dewamin, Volume I, p.. 48-49 and fig. 145, expressed the greatest reservations about the origin of this countermark and stated: “No document has come to light so far to provide us with exact light on this counter-strike; the almost general supposition of the entire world of numismatists is that it would be the expression of the hatred and vengeance of the Vendéens towards Napoleon I during the Hundred Days. We know that a movement took place in Vendée at this time and that it was repressed by General Lamarque. This may well be true; but, I repeat, no evidence has yet been produced to support this supposition, which would justify its authenticity.”.
Contrary to what Dewamin writes and what is often maintained in numismatic catalogues, this countermark, generally wrongly called an owl's head, has no link with the Chouans or the Vendée even if it is indeed the manifestation of a political opinion.. François de Callatay and Jean-Baptiste Forestier have in fact demonstrated, in their article \\\"Tiger countermarks on Napoleonic coins\\\", taken from the Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, that it was a mark of execration dating from 1815 and which denounces Napoleon the tiger (now caged). Although it is extremely difficult to estimate the quantity produced, the tiger countermark has at least four different punches and F. of Callatay and J. -B. Forestier recorded forty-seven examples, which suggests that production was certainly significant.. The difficulties in obtaining the material necessary for the countermark and in putting the diverted coins back into circulation prove that they are not the work of an isolated individual but undoubtedly that of a more or less formal political group.