bpv_141592 - VESPASIANUS Tétradrachme syro-phénicien
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Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2015)
Preis : 350.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: an 2
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Silber
Durchmesser : 26 mm
Stempelstellung : 11 h.
Gewicht : 13,98 g.
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Bon centrage et largeur du flan mais nette usure de circulation
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0104_004 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Banias
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Vespasien à droite, aegis ancienne autour du cou (O*4).
Legende des Averses AUTOKRAT KAISA OUESPASIANOU.
Übersetzung der Vorderseite (L'empereur césar Vespasien).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle, ailes écartées, à droite sur un foudre, palme verticale dans le champ droit.
Legende des Reverses : ETOUS NEOU IEROU B.
Übersetzung der Rückseite (Nouvelle année sainte An 2).
Kommentare
Curieusement, ce qui se rapproche le plus de ces émissions du premier groupe de Vespasien, fort rare, caractérisé par un aigle sur foudre à droite, ce sont aussi bien les émissions du milieu du règne de Néron (Prieur 84 à 89), de dix ans antérieures, que les premières émissions du règne de Domitien. (Prieur 143). Faut-il en déduire qu’il était politique à Antioche, pour un nouvel empereur du premier siècle, de rappeler le souvenir de ces frappes de Néron ? L’aegis si particulière qui les caractérise (dite ancienne et se composant apparemment d’une peau de chèvre et d’un serpent, sans rapport direct avec l’aegis normale, ornement de poitrine rappelant la Méduse) avait-elle une signification particulière pour les Antiochéens ? Si tel est le cas, son identification, si elle peut être confirmée, renvoie au culte de Zeus, comme l’aigle et le foudre. Pourtant, le principal culte d’Antioche semble avoir été dédié à Apollon...
Ce premier groupe, placé là d’une manière arbitraire (il comporte les années A et B, mais comme les groupes 5, 6 et 9), n’a aucun rapport avec les émissions de Galba et d’Othon : faut-il en déduire qu’il n’a pas été frappé à Antioche ou que les frappes de ceux-ci émanent d’une autre ville ? La question reste encore posée. On remarque par ailleurs que les aigles de ce groupe ne portent pas la couronne dans le bec, probablement une distinction accordée à la ville émettrice.
Le premier groupe se termine en l’an 2, numériquement, c’est l’un des plus réduits de l’ample production liée à la guerre Juive.
Les sigma sont traités en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés, dont seulement trois en musées, Berlin, Oxford et Paris.
Ce premier groupe, placé là d’une manière arbitraire (il comporte les années A et B, mais comme les groupes 5, 6 et 9), n’a aucun rapport avec les émissions de Galba et d’Othon : faut-il en déduire qu’il n’a pas été frappé à Antioche ou que les frappes de ceux-ci émanent d’une autre ville ? La question reste encore posée. On remarque par ailleurs que les aigles de ce groupe ne portent pas la couronne dans le bec, probablement une distinction accordée à la ville émettrice.
Le premier groupe se termine en l’an 2, numériquement, c’est l’un des plus réduits de l’ample production liée à la guerre Juive.
Les sigma sont traités en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés, dont seulement trois en musées, Berlin, Oxford et Paris.