E-auction 108-57440 - bpv_318484 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
Sie müssen angeschlossen sein und von cgb.fr genehmigt werden, um in einer E-Auktion teilzunehmen.Melden Sie sich an, um zu wetten..Die Kontobestätigungen sind innerhalb von 48 Stunden nach Ihrer Anmeldung gemacht.Warten Sie nicht bis die letzten zwei Tage vor dem Abschluss eines Verkaufs, um Ihre Registrierung abzuschließen. Klickend "BIETEN" verpflichten Sie sich vertraglich, diesen Artikel zu kaufen und Sie nehmen ohne Reserve die allgemeinen Verkaufsbedingungen für den e-auctions zu cgb.fr an.
Der Verkauf wird an der Zeit auf der Übersichtsseite angezeigt geschlossen werden. Angebote, die nach der Schließung Zeit empfangen sind, werden nicht gültig.
Bitte beachten Sie, dass die Fristen für die Einreichung Ihres Angebots auf unsere Server können variieren und es kann zur Ablehnung Ihres Angebots entstehen, wenn es in den letzten Sekunden des Verkaufs gesendet wird. Die Angebote sollen mit ganzer Zahl ausgeführt sein, Sie können Kommas oder des Punktes in Ihrem Angebot nicht erfassen. Bei Fragen klicken Sie hier, um einen Blick auf die FAQ E-Auktionen.
KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
Schätzung : | 95 € |
Preis : | 36 € |
Höchstgebot : | 48 € |
Verkaufsende : | 11 Mai 2015 16:06:30 |
Bieter : | 12 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 215-217
Name der Münzstätte / Stadt : Carrhae, Mésopotamie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 25 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 10,28 g.
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Faible usure de circulation mais nettoyage agressif
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0820_048 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Caracalla à droite (O*).
Legende des Averses AUT K. M. A.- .ANTWNEINOS .S-EB (Autokratoros Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle debout de face, les ailes déployées un point au dessus de chacune, la tête tournée à droite, la queue à gauche, tenant une couronne dans son bec. Les serres sont placées au-dessus d'un bucrane à grandes cornes lequel est entre deux points.
Legende des Reverses : DHMARC. EX. UPATO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D).
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Kommentare
Les émissions de Carrhae (également appelée Harran, d’un mot akkadien signifiant croisement, certainement de routes), sont importantes. La ville étant directement sur la ligne de front, le trésor militaire y avait besoin de liquidités pour les troupes et la logistique.
Le plus intéressant de ces émissions est l’existence, tant pour Caracalla que pour Macrin, de deux séries distinctes dont l’interprétation est plus qu’intéressante car elle semble montrer que la ville était, de fait, dirigée et administrée par ses cultes principaux.
Les maigres renseignements disponibles indiquent un culte de Lunus, dieu mantique de la Lune mâle, qu’allait interroger Caracalla lorsqu’il fut assassiné. Les anciens suggèrent d’ailleurs que c’est la crainte de Macrin de voir ses complots dévoilés par le dieu qui précipitèrent le meurtre. Ce dieu, de son nom sémitique Sin, avait un temple de la plus haute antiquité dans la ville. Son nom est mentionné entre autres dans des traités de paix entre Mésopotamiens. Il fut pillé en 609 et restauré à trois reprises par les rois Salmanasar III, Assurbanipal et Nabonide et ne fut définitivement détruit qu’en 382 sur ordre de Théodose dans le cadre de l’éradication des cultes paiens pour laisser place nette au christianisme.
L’examen des symboles fait apparaître d’une part un bucrane de face entouré de deux points (ces deux points ne sont pas décoratifs, ils représentent deux étoiles, certainement celles du soir et du matin), d’autre part un croissant pointes en haut avec deux ou trois points en exergue, un astre rayonnant au-dessus de l’aile gauche de l’aigle.
Systématiquement, les frappes au bucrane sont liées à des effigies de l’empereur laurées alors que celles au croissant sont liées à des effigies radiées. C’est un cas où, Indiscutablement, lauré ou radié a un sens que l’on ne peut attribuer à une fantaisie du graveur car l’examen des deux séries montre bien que le même graveur a réalisé les deux.
On peut supposer, du peu que l’on sait des cultes locaux, que les séries au bucrane relèvent du culte de Malakbel, dont le symbole était un taureau et qui gouvernait les étoiles du soir et du matin.
La série au croissant serait celle de Lunus, ou Sin, qui est souvent représenté sur les bronzes avec un croissant de lune pointes en haut. Il serait lui aussi lié aux étoiles du soir et du matin mais aussi à un astre rayonnant (le Soleil ? Ceci pourrait expliquer, dans un système de pensée hiérogamique, le choix de la couronne radiée pour l’avers).
La seule chose dont nous sommes certains est que nous sommes en présence de deux cultes différents mais liés.
Si nous considérons comme valide l’hypothèse de la frappe de ces tétradrachmes de 215 / 217 comme une taxe au profit du trésor militaire, nous pouvons en déduire que les deux pouvoirs financiers de la ville étaient ces deux cultes, donc que la ville était administrée par des clergés.
Pour une intéressante histoire de la ville au travers des millénaires (Abraham y vécut !) voir http://www.livius.org/ha-hd/harran/harran.html .
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt trois exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum (2), Paris (3), ANS (3), Ftizwilliam, Doura/Yale (8) et Boston (2).
Le plus intéressant de ces émissions est l’existence, tant pour Caracalla que pour Macrin, de deux séries distinctes dont l’interprétation est plus qu’intéressante car elle semble montrer que la ville était, de fait, dirigée et administrée par ses cultes principaux.
Les maigres renseignements disponibles indiquent un culte de Lunus, dieu mantique de la Lune mâle, qu’allait interroger Caracalla lorsqu’il fut assassiné. Les anciens suggèrent d’ailleurs que c’est la crainte de Macrin de voir ses complots dévoilés par le dieu qui précipitèrent le meurtre. Ce dieu, de son nom sémitique Sin, avait un temple de la plus haute antiquité dans la ville. Son nom est mentionné entre autres dans des traités de paix entre Mésopotamiens. Il fut pillé en 609 et restauré à trois reprises par les rois Salmanasar III, Assurbanipal et Nabonide et ne fut définitivement détruit qu’en 382 sur ordre de Théodose dans le cadre de l’éradication des cultes paiens pour laisser place nette au christianisme.
L’examen des symboles fait apparaître d’une part un bucrane de face entouré de deux points (ces deux points ne sont pas décoratifs, ils représentent deux étoiles, certainement celles du soir et du matin), d’autre part un croissant pointes en haut avec deux ou trois points en exergue, un astre rayonnant au-dessus de l’aile gauche de l’aigle.
Systématiquement, les frappes au bucrane sont liées à des effigies de l’empereur laurées alors que celles au croissant sont liées à des effigies radiées. C’est un cas où, Indiscutablement, lauré ou radié a un sens que l’on ne peut attribuer à une fantaisie du graveur car l’examen des deux séries montre bien que le même graveur a réalisé les deux.
On peut supposer, du peu que l’on sait des cultes locaux, que les séries au bucrane relèvent du culte de Malakbel, dont le symbole était un taureau et qui gouvernait les étoiles du soir et du matin.
La série au croissant serait celle de Lunus, ou Sin, qui est souvent représenté sur les bronzes avec un croissant de lune pointes en haut. Il serait lui aussi lié aux étoiles du soir et du matin mais aussi à un astre rayonnant (le Soleil ? Ceci pourrait expliquer, dans un système de pensée hiérogamique, le choix de la couronne radiée pour l’avers).
La seule chose dont nous sommes certains est que nous sommes en présence de deux cultes différents mais liés.
Si nous considérons comme valide l’hypothèse de la frappe de ces tétradrachmes de 215 / 217 comme une taxe au profit du trésor militaire, nous pouvons en déduire que les deux pouvoirs financiers de la ville étaient ces deux cultes, donc que la ville était administrée par des clergés.
Pour une intéressante histoire de la ville au travers des millénaires (Abraham y vécut !) voir http://www.livius.org/ha-hd/harran/harran.html .
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt trois exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum (2), Paris (3), ANS (3), Ftizwilliam, Doura/Yale (8) et Boston (2).