bpv_158452 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Preis : 290.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 215-217
Name der Münzstätte / Stadt : Edessa, Mésopotamie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 25,5 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 14,58 g.
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Bonne frappe et faible usure mais décentré au droit, il manque une partie de la légende
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré de Caracalla à droite, cuirassé avec aegis sur la poitrine, vu de trois-quarts en avant (B*).
Legende des Averses AUT K. M. AU.- .ANTWNEINOS .S-EB (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle debout de face, les ailes déployées, la tête tournée à droite, tenant dans son bec une couronne feuillée ; un petit temple ou autel entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC. EX. UPATOS. TO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D).
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Kommentare
Bien que l’attribution de la série au petit temple à Edesse de Mésopotamie ne soit pas formellement prouvée, elle reste de loin la plus probable, de nombreux bronzes locaux, bien localisés par leur ethnique, représentant un tel objet. Mais dans tous les cas, il n’est même pas certain qu’il s’agit un petit temple, une arche ou un reliquaire étant également possibles. Il existe dans la région une grande quantité de cultes bétyliques dont l’importance était telle que nous en avons une survivance aujourd’hui avec la Pierre Noire de la Kaaba à la Mecque. Les frappes inaugurales de la série avec Caracalla divinisé ne présentent rien d’autre que ce même symbole, dans l’état actuel des connaissances.
Un argument indirect pour cette ville, militaire et près du front toujours sensible avec les Parthes, est la fréquence des bustes militaires cuirassés, avec boucliers.... Certains ont même fait remarquer que ce type de bustes, complètement inconnus à l’atelier de Rome à l’époque, ressemblent furieusement aux bustes militaires adoptés à Rome trente ans plus tard, pendant l’anarchie militaire. Jean-Marc Doyen ira même jusqu’à dire que l’Orient a servi de laboratoire iconographique à l’atelier de Rome.
Le buste utilisé pour le Prieur 843 est d’ailleurs particulièrement intéressant et caractéristique car il détaille bien l’architecture de la cuirasse, les bandes de renforcement et les épaulettes.
L’atelier présente plusieurs graveurs de revers et d’avers, ce qui est rare et pourrait laisser penser à plusieurs productions différentes réunies par erreur du fait de la similitude des symboles. On ne peut s’empêcher de constater que l’atelier de Rhesaena, par exemple, a lui aussi un symbole rectangulaire, apparemment un temple, mais qu’il a été séparé car il présente une meilleure homogenéïté de gravure. Dans la série d’Edesse, on remarque aussi une parenté directe des gravures pour Macrin avec la série d’Arados au croissant de lune.
Cette série pourrait subir des transformations de fond si d’autres exemplaires plus loquaces étaient découverts.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, six exemplaires sont toujours répertoriés, un seul en musée, à Paris (ex Seyrig). Notre exemplaire, qui provient de la vente Empire Coins Fixed Price List 46 (06 1989), n° 35, est le 0843_004.
Un argument indirect pour cette ville, militaire et près du front toujours sensible avec les Parthes, est la fréquence des bustes militaires cuirassés, avec boucliers.... Certains ont même fait remarquer que ce type de bustes, complètement inconnus à l’atelier de Rome à l’époque, ressemblent furieusement aux bustes militaires adoptés à Rome trente ans plus tard, pendant l’anarchie militaire. Jean-Marc Doyen ira même jusqu’à dire que l’Orient a servi de laboratoire iconographique à l’atelier de Rome.
Le buste utilisé pour le Prieur 843 est d’ailleurs particulièrement intéressant et caractéristique car il détaille bien l’architecture de la cuirasse, les bandes de renforcement et les épaulettes.
L’atelier présente plusieurs graveurs de revers et d’avers, ce qui est rare et pourrait laisser penser à plusieurs productions différentes réunies par erreur du fait de la similitude des symboles. On ne peut s’empêcher de constater que l’atelier de Rhesaena, par exemple, a lui aussi un symbole rectangulaire, apparemment un temple, mais qu’il a été séparé car il présente une meilleure homogenéïté de gravure. Dans la série d’Edesse, on remarque aussi une parenté directe des gravures pour Macrin avec la série d’Arados au croissant de lune.
Cette série pourrait subir des transformations de fond si d’autres exemplaires plus loquaces étaient découverts.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, six exemplaires sont toujours répertoriés, un seul en musée, à Paris (ex Seyrig). Notre exemplaire, qui provient de la vente Empire Coins Fixed Price List 46 (06 1989), n° 35, est le 0843_004.