+ Filter
Neue Suche
Filter
Verfügbar Genauer Wortlaut Nur im Titel
E-shopSeite wird geladen...
ErhaltungsgradeSeite wird geladen...
PreiseSeite wird geladen...

la87 - Ancient Coinage of the Iberian Peninsula. Greek/ Punic/ Iberian/ Roman // Les Monedes de l'Edat Antiga a la Península Ibèrica VILLARONGA L., BENAGES J

Ancient Coinage of the Iberian Peninsula. Greek/ Punic/ Iberian/ Roman // Les Monedes de l Edat Antiga a la Península Ibèrica VILLARONGA L., BENAGES J
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2018)
Preis : 100.00 €
Autor : VILLARONGA L., BENAGES J
Verleger : Societat Catalana d'Estudis Numismàtics
Sprache : Anglais / Catalan
Beschreibung : Barcelone 2011, relié toile, 22 x 30,50, 197 pages, photos, cartes et index. (en langue anglaise et en Catalan).
Gewicht : 3170 g.

Artikel


La numismatique antique hispanique vient de s’enrichir d’un nouvel ouvrage qui fera date. Il se présente dès les premiers mots comme étant la somme des travaux de deux vies. Tout d’abord celle de Léandre Villaronga (né en 1919), chercheur reconnu par la communauté scientifique internationale par divers prix et membre de la Commission Internationale de Numismatique. Il a écrit plus de 300 articles et vingt-trois livres essentiellement sur le monnayage antique dont les principaux titres sont Las Monedas hispano-cartaginesas (1973), Numismatica Antigua de Hispania (1979), le Corpus nummum Hispaniae ante Avgusti aetatem (1994) et la Numismàtica antiga de la Peninsula Ibérica (2004). Aujourd’hui âgé de 93 ans, il continue à publier et un récent hommage lui a été rendu à Barcelone, le 7 février 2012 pour son parcours scientifique. Jame Benages est un entrepreneur et marchand numismate. Il est aussi chercheur et a publié plus d’une centaine d’articles et d’ouvrages traitant majoritairement du monnayage antique de Tarragone.
L’ouvrage est bilingue, anglais et catalan, ce qui le rend accessible à l’ensemble de la communauté scientifique. Il est la somme de tout ce qui a été frappé dans un espace géographique, la péninsule Ibérique. Il impose par sa taille, 801 pages et son poids, trois kilogrammes. Il comprend plus de 3500 entrées, la majorité étant illustrée par une photo en noir et blanc. En effet si la numérotation s’arrête à 4439 de nombreux numéros n’ont pas été pourvus comme par exemple à la fin du monnayage celtibère entre le 2724 et le 3001. La prise est main est facilitée par une imposante table des matières qui permet de découvrir l’ossature de l’ouvrage divisé en deux grandes parties : 1) Greek/ Punic/ Iberian (p. 3-548) et 2) Roman (p. 549-783) et subdivisé en dix chapitres.
L’introduction reprend des éléments de la première édition du Corpus Nummum Hispaniae ante Augusti aetatem , publié en 1994 par Léandre Villaronga (édition actualisée en 2002) et est complétée par une nouvelle introduction qui vient expliquer la vision antique et la mission de ce livre qui est le premier à embrasser l’ensemble du monnayage hispanique (espagnol et lusitanien). Elle se termine par une liste d’abréviations bibliographiques, de références bibliographiques et d’abréviations. Les dix chapitres sont précédés par un résumé historique et numismatique bilingues complété par une bibliographie synthétique spécialisée et d’un sommaire des différentes émissions. Pour chacune des monnaies, nous trouvons une illustration droit et revers de la monnaie, son numéro d’entrée, le métal, le nom de la dénomination monétaire (bilingue), le diamètre et le poids, le nombre d’exemplaires recensés entre parenthèses suivi de l’indice de rareté qui va de R1 (plus de 100 monnaies connues) à R 10 (unique). Cette première série d’information est suivie de la description du droit et du revers (bilingue) avec les légendes si nécessaire. Enfin nous trouvons les références bibliographiques se rapportant à chaque exemplaire. Pour la période romaine, nous n’avons ni le nombre d’exemplaires connu ni l’indice de rareté. Le poids et le diamètre donnés sont le plus souvent le résultat de la moyenne des exemplaires recensés.
Les cinq premiers chapitres reprennent les données de l’ouvrage de L. Villaronga. Le premier est consacré aux monnaies avec inscriptions grecques et leurs imitations (p. 1-86, n° 1-538), le deuxième aux monnayages d’influence punique avec les monnaies hispano-puniques et à légende punique (p. 87-172, n° 539-992). Le troisième chapitre, de loin le plus important de l’ouvrage s’ouvre sur les monnaies à inscriptions ibériques en débutant par l’espace catalan, puis les monnaies de l’intérieur, les basques et la celtibérienne et enfin les monnayages ibériens du sud (p. 173-446, n° 993-2308). Le quatrième chapitre est réservé aux monnaies de l’Ulterior et des groupes mélangées ainsi que des imitations des monnaies romaines du Iiesiècle avant J.-C. (p. 447-526, n° 2309-2662). Le cinquième et dernier chapitre de cette première partie est consacré aux monnayages ibériques de la province de Narbonnaise (p. 527-546, n° 2663-2724).
La deuxième grande partie consacrée au monnayage romain regroupe quatre chapitres. Il débute avec le monnayage provincial de l’Empire romain avec les provinces de Tarraconaise, de Bétique et de Lusitanie (p. 549-677, n° 3001-3418). Le chapitre suivant est consacré au monnayage de la République Romaine normalement frappé en Espagne (p. 679-690, n° 4001-4021). L’avant-dernier chapitre est consacré au monnayage romain impérial frappé en Espagne entre Auguste et Vespasien (p. 691-776, n° 4022-4436). Le dernier chapitre, le neuvième est réservé au monnayage de l’usurpateur Maxime à Barcelone en 409-411 (p. 777-780, n° 4437-4439). Nous trouvons aux pages 781-783, les dessins de 192 contremarques utilisées sur le monnayage impérial. Le dixième chapitre est réservé aux cartes et aux index (p. 787-800). Six cartes (p. 787-792) permettent de repérer les différents ateliers de la première partie. Un index bien utile des crédits photographiques pour les monnaies des collections publiques se trouve à la page 793. Un index bilingue des ateliers anglais (p. 795-797) et catalan (798-800) vient clore cet ouvrage.
En résumé, nous sommes en présence de la nouvelle référence pour les monnayages de l’Antiquité hispanique. Il est déjà utilisé par certains professionnels sous la forme (ACIP), abréviation de son titre. Sa très riche iconographie, la qualité et la rigueur du travail scientifique mis en œuvre par ses auteurs en font l’ouvrage incontournable pour toute une génération de numismates !

Alexis-Michel SCHMITT-CADET – BULLETIN NUMISMATIQUE N°123 – Septembre 2013.

cgb.fr uses cookies to guarantee a better user experience and to carry out statistics of visits.
To remove the banner, you must accept or refuse their use by clicking on the corresponding buttons.

x
Voulez-vous visiter notre site en Français https://www.cgb.fr